L'explosion d'une bombe près du ministère des Affaires étrangères au Caire a tué, dimanche, trois policiers. Depuis la chute de Morsi, des attentats à la bombe et des fusillades ont coûté la vie à plusieurs centaines de policiers et militaires.
Une bombe a explosé, dimanche 21 septembre, près du ministère égyptien des Affaires étrangères dans le centre du Caire, tuant au moins trois policiers et blessant plusieurs personnes, selon les ministères de l'Intérieur et de la Santé.
L'explosion s'est produite sur un trottoir du quartier de Boulak Abou Eila, sous le pont du 15-Mai, selon les médias officiels. Des images de la télévision montraient un arbre littéralement coupé en deux qui a enfoncé le toit d'une voiture à proximité du lieu de l'attentat. Des sirènes ont retenti tandis que les passants s'éloignaient en courant.
Des attentats à la bombe et des fusillades revendiqués régulièrement par des groupes jihadistes ont lieu en Égypte depuis que l'armée a renversé le président Mohamed Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans, en juillet 2013. Les policiers de faction devant les édifices publics ou aux postes de contrôle routier sont les principales cibles de ces attentats.
Le groupe jihadiste Ansar Beït al-Maqdess, basé dans le Sinaï et qui assure s'inspirer d'Al-Qaïda, avait revendiqué la plupart des attaques précédentes pour venger les manifestants pro-Morsi tués par les forces de sécurité après la destitution et l'arrestation de M. Morsi.
Avec AFP et Reuters