Cinq soldats tchadiens de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont été tués le 18 septembre par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule, près d'Aguel'hoc, dans le nord du pays. Plusieurs autres casques bleus ont été blessés.
Cinq casques bleus tchadiens ont été tués, jeudi 18 septembre, par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule dans le nord du pays, a annoncé la Minusma, la mission des Nations unies au Mali. Au moins trois autres soldats de la paix ont été blessés dans l'explosion.
L'armée malienne a confirmé l'information, dénonçant "une nouvelle provocation des terroristes au moment où une cérémonie était organisée à Aguel'hoc, dans la région de Kidal, en mémoire des soldats tchadiens et africains tués dans le passé par des engins explosifs posés par les terroristes".
Cette attaque porte à dix le nombre de soldats tchadiens de l'ONU tués au Mali depuis le début du mois. L’un d’eux avait été tué et quatre autres blessés par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule, le 14 septembre, dans la même zone. Le 2 septembre, quatre autres
casques bleus tchadiens avaient été tués par une mine dans cette même région.
Trois groupes jihadistes - Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) - ont contrôlé pendant près de dix mois le nord du Mali, d'où ils ont été en grande partie chassés par une intervention internationale en janvier 2013 initiée par la France. La Minusma a été déployée à la suite de l'intervention militaire française.
Les casques bleus continuent d’être la cible d’attaques sporadiques dans le nord du Mali. Le 16 août, deux casques bleus burkinabè avaient été tués et sept autres grièvement blessés dans un attentat-suicide contre une base de l'ONU au nord du pays. Le 11 juin, quatre militaires maliens et tchadiens avaient perdu la vie dans une explosion à la voiture piégée à Aguelhok.
Avec AFP et Reuters