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Vidéo : dernier jour pour mobiliser les indécis sur le référendum en Écosse

Alors que les derniers sondages donnent le "non" vainqueur au référendum pour l’indépendance de l’Écosse, jeudi, beaucoup restent encore indécis. Pour tenter de les convaincre, chaque camp a décidé d'envoyer des bénévoles sur le terrain.

Ils seraient quelque 500 000 Écossais à ne toujours pas être décidés. À la veille du référendum sur l'indépendance, trois sondages donnent le "non" victorieux avec une courte avance (52 %). Pourtant l'incertitude reste grande quant à l'issue du scrutin, qui se tiendra jeudi 18 septembre. Parmi les 4,3 millions de votants, les indécis représentent 8 % à 14 %, selon les récentes enquêtes.

Afin de tenter de les convaincre, les bénévoles ont été massivement mobilisés sur le terrain, car ce sont eux qui pourraient faire pencher la balance à l'équilibre vacillant. "Cette dernière ligne droite est très importante, tous les votes comptent. Il y a encore des indécis, nous avons donc encore du travail ", explique Ryan, militant contre l'indépendance, rencontré en pleine tournée par les envoyés spéciaux de France 24 à Édimbourg.

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"Ils se décideront une fois dans l'isoloir"

Pour le camp du non, il s’agit de rattraper le temps perdu car pendant longtemps, les anti-indépendance n’ont pas été très actifs, persuadés que la victoire était acquise. Mais dimanche 7 septembre, ils ont été violemment réveillés par plusieurs sondages laissant entrevoir une possible victoire du "oui", avec 51% des intentions de vote aux indépendantistes. Depuis, l’Écosse est en effervescence et les deux camps redoublent d’effort pour attirer les indécis de leur côté.

Il faut dire que la différence entre les deux camps est tenue. "Vous ne pouvez jamais être sûr. Si c'était un choix facile, les sondages donneraient un score de 90 %. Là c'est 50-50, car il y a beaucoup d'enjeux", raconte une habitante d'Édimbourg à France 24. "La plupart affirme qu'ils iront de toute façon voter et certains disent même qu'ils se décideront une fois dans l'isoloir", explique l’envoyée spéciale de France 24, Pauline Godard.

Difficile donc de savoir quel camp l'emportera avant l’annonce des résultats vendredi, même si du côté des bookmakers anglais, c’est encore le "non" qui arrive en tête.