Au sommaire de cette revue de presse proposée par Sandrine Gomes, des vacances loin d'être de tout repos pour François Hollande, une droite divisée face à la stratégie du "retour" de Nicolas Sarkozy, l'urgence humanitaire en Irak ou encore la guerre commerciale entre l'Europe et la Russie.
Après la censure par le Conseil constitutionnel du volet social du pacte de responsabilité, la presse française n’est pas particulièrement tendre avec le chef de l’État. Pour "Le Figaro", ce dernier chercherait même l’issue de secours. L’une de ses priorités désormais : éviter l’implosion de sa majorité. Critiques à gauche mais aussi à droite où l’on pointe son amateurisme. Pour l’ancien Premier ministre, François Fillon, cette décision des juges "sanctionne le caractère improvisé de la politique économique du gouvernement". Pour sortir de l’impasse, "Le Figaro" prédit dans son édito, un possible tour de passe passe fiscal. François Hollande va-t-il sortir le chéquier, se demande-t-on ?
La presse réagit également au retour annoncé de Nicolas Sarkozy dans une interview accordée cette semaine au magazine Valeurs Actuelles. Dans "Le Figaro", son camp apparaît divisé. Les proches historiques de l’ancien président doutent du calendrier mais aussi de la méthode. Un ancien ministre interviewé se confie : "Nicolas Sarkozy délaisse ses fidèles qu’il juge usé par le quinquennat précédent".
Après la prise de la ville de Qaraqosh, le sort des chrétiens d’Irak inquiète la presse française. Il y a "urgence" nous dit "La Croix" qui relaie les mots du patriarche chaldéen Louis Sako. Il redoutait hier "un véritable génocide", déplorant que la population soit en danger de mort. "Le Huffington" Post salue aussi la prise de position française sur ce dossier. En demandant une réunion d’urgence au Conseil de sécurité et en promettant un "soutien" pour combattre les djihadistes, "la France prend enfin position".
La presse économique se penche, quant à elle, sur les conséquences en France de l’embargo alimentaire russe. Pour "Les Echos", "cette guerre commerciale peut dégénérer". Après les produits alimentaires, Vladimir Poutine a déjà menacé d’interdire le survol de son pays aux compagnies aériennes mais aussi de boycotter d’autres secteurs comme la construction aéronautique, navale ou automobile.