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Vol MH17 : l’arrivée des experts de nouveau repoussée en raison des combats

Les experts néerlandais et australiens dépêchés sur le site du crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines ont été contraints de repartir vers Donetsk, en raison des combats qui sévissent toujours dans la région.

Les experts médico-légaux, ainsi que les policiers australiens et néerlandais ont renoncé à se rendre sur le site ukrainien du crash du vol MH17, lundi 28 juillet au matin, contraints de rebrousser chemin pour des raisons de sécurité. Des "explosions" ont en effet été entendues à proximité, a annoncé le ministère néerlandais de la Sécurité et de la Justice.

"Ils ont fait demi-tour et ont pris le chemin du retour vers Donetsk", a expliqué Sentina van der Meer, porte-parole du ministère néerlandais de la Sécurité et de la Justice, à l’AFP, qui a justifié ce retrait en raison "des explosions ont été entendues".

Plus tôt dans la journée, la Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Navi Pillay, avait mis en garde les parties prenantes du conflit, afin qu’elles garantissent l’accès du site aux équipes d’investigation.

"Il est impératif qu'une enquête rapide, minutieuse, efficace et indépendante puisse être menée sur cet événement", avait-elle averti, dans la présentation d'un nouveau rapport sur la situation en Ukraine entre la mi-juin et la mi-juillet.

À ce jour, les experts disposent seulement des deux boîtes noires de l’appareil. Les États-Unis et leurs alliés occidentaux pensent qu'il est "hautement probable" que l'avion a été abattu par un missile sol-air de fabrication russe, tiré depuis une zone contrôlée par les séparatistes. Les rebelles démentent être impliqués dans la chute du vol MH17 et Moscou nie, de son côté, leur avoir livré des systèmes d’armement antiaérien de ce type.

Avec AFP