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Les boîtes noires de l'avion de la Malaysia Airlines ont été remises, mardi, aux experts malaisiens à Donetsk. Elles seront envoyées prochainement au Royaume-Uni, où un laboratoire sera chargé de leur analyse.

Les deux boîtes noires de l'avion de la Malaysia Airlines abattu jeudi 17 juillet dans l'est de l'Ukraine ont été officiellement remises, mardi 22 juillet, aux experts malaisiens à Donetsk. Le colonel Mohamed Sakri du Conseil de la sécurité nationale malaisienne a déclaré qu'elles étaient "en bon état" bien qu'un peu "abîmées".

Le vice-ministre malaisien des Transports Aziz Kaprawi a précisé que les dispositifs d’enregistrement allaient être envoyés au Royaume-Uni, pour qu’un laboratoire homologué par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) se charge d’en extraire les informations.

"La procédure va consister à envoyer les boîtes noires au laboratoire le plus proche qui soit homologué par l'OACI, afin qu'elles soient analysées", a-t-il confié à Reuters.

Par ailleurs, les corps d'une partie des victimes du crash ont pris le chemin des Pays-Bas afin de procéder aux identifications. Sur les 298 victimes du crash aérien, 200 corps environ se trouvaient à bord du train réfrigéré qui a quitté Torez, en zone rebelle, lundi en fin d'après-midi. Il a atteint dans un premier temps à Donetsk, puis a poursuivi sa route jusqu'à Kharkiv. Cette coopération des séparatistes pro-russes est le fruit d’un accord conclu avec le Premier ministre malaisien Najib Razak.

L'ONU demande un "accès sécurisé, total et sans restriction"

Aux Nations unies, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité, lundi 21 juillet, une résolution condamnant la destruction du Boeing et exigeant que les groupes armés permettent un "accès sécurisé, total et sans restriction" au site où l'appareil s'est écrasé.

La résolution 2166, à l'initiative de l'Australie, dont 28 ressortissants ont trouvé la mort dans la catastrophe, réclame aussi que les responsables de cette catastrophe "rendent des comptes" et appelle tous les États à coopérer pleinement à la recherche des responsabilités.

La Russie, quant a elle, a souhaité que l'enquête sur le crash soit dirigée par la "communauté internationale" et non par les autorités de Kiev, a déclaré mardi son ambassadrice en Malaisie.

Cette enquête internationale devrait permettre de déterminer l’origine du tir de missile qui pourrait être à l’origine du crash du Boeing malaisien.

Avec Reuters