logo

Presse française, Lundi 21 juillet 2014. Au menu de cette revue de presse, les violences en marge des manifestations de soutien à Gaza, à Paris et à Sarcelles. Deux manifestations interdites par le gouvernement. Et l’intensification de l’offensive israélienne.

Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre I-Phone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook
A la Une de la presse française, ce matin, les violences qui ont émaillé les manifestations de soutien à la Palestine ce week-end, à Paris et à Sarcelles, en banlieue parisienne.
Ces deux manifestations, qui avaient été interdites, après les violents incidents parisiens du week-end précédent, ont dégénéré - à voir du côté du Figaro, qui évoque une «contagion de la violence». Le gouvernement dénonce «l’antisémitisme des émeutiers», et estime que ce qui vient de se passer «justifie d'autant plus le choix qui a été fait d'interdire»  ces deux manifestations.
«Gaza, guerre là-bas, poudrière ici», titre Libération, qui rappelle que les violences de ce week-end «sont le fait de minorités», que «la protestation politique est loin de concerner l’ensemble des musulmans de France», puisque «tout compris, les défilés pro-palestiniens ont réuni ces derniers jours environ 20 000 personnes, alors que les musulmans sont quelque 6 millions». «Chaque camp comporte ses extrémistes. C’est à la rigueur avec laquelle il les combat qu’on doit le juger».
Le choix d’interdire ces manifestations fait débat. Ceux qui s’y opposent font remarquer que les autres manifestations, autorisées, notamment à Marseille, se sont déroulées sans heurts. D’après Libération, l’UDI Yves Jégo, a parlé d’une «erreur» du gouvernement, qui n’a pas «su affirmer l’autorité de l’Etat».
L’interdiction était-elle une «provocation» qui a nourri les violences, comme l’a aussi affirmé une partie de la gauche? Pour les Echos, Manuel Valls se serait «piégé» lui-même. Le journal rappelle que la prochaine manifestation parisienne, prévue mercredi, vient, elle, d’être autorisée par la préfecture de police.
A Gaza, l’opération de l’armée israélienne contre le Hamas se poursuit. La journée d’hier a été la plus meurtrière depuis le début de l’offensive  militaire. Au moins 130 Palestiniens ont été tués pour la seule journée d’hier. Treize soldats israéliens sont morts. La Croix évoque une «fuite en avant» que rien ne semble pouvoir arrêter.
Pour l’Humanité, qui affiche son soutien à la cause palestinienne, ce qui est en train de se produire est «un crime de masse, signé Benyamin Netanyahou». Le journal dénonce l’inertie de la communauté internationale. «Dans ce jeu de Ponce Pilate, le gouvernement français s’est singularisé en prétendant interdire aux citoyens d’exprimer leur refus des tueries de Gaza, comme cela a été possible partout ailleurs». «Se saisir de la commémoration de la rafle du Vél’d’Hiv, comme l’a fait (hier) Manuel Valls, pour insinuer que ces manifestants pourraient être gagnés par le poison de l’antisémitisme, est une honte absolue».
Il est aussi question du crash du vol MH17, en Ukraine, très probablement abattu par un missile sol-air Bouk. D’après les Echos, les Etats-Unis apportent de plus en plus de preuves qui démontreraient la responsabilité des séparatistes prorusses dans l’attentat qui a coûté la vie à 298 passagers. «La Russie au banc des accusés», titre le journal, pour qui la crise ukrainienne est désormais à un «tournant».
Retrouvez tous les matins sur France 24 la Revue de presse française (du lundi au vendredi, 6h23-7h10-10h40 heure de Paris) et la Revue de presse internationale (du lundi au vendredi à 9h10 et 13h10). Suivez également tous les week-ends en multidiffusion la Revue des Hebdos.