Les représentants d’Israël et du Hamas présents au Caire tentent de négocier un accord de cessez-le-feu. Le Hamas a affirmé que des efforts étaient en cours pour y parvenir, alors que les frappes israéliennes sur Gaza ont repris.
L’annonce était prématurée : un responsable israélien a annoncé jeudi 17 juillet en début d’après-midi qu’un accord pour un cessez-le-feu à Gaza avait été trouvé, et qu’il prendrait effet vendredi matin. Mais cette déclaration a ensuite été démentie à la fois par les dirigeants israéliens à Tel Aviv et par le Hamas à Gaza.
Le gouvernement israélien a affirmé que l’accord en question n'avait pas encore été officiellement approuvé, tandis que le Hamas a fait savoir que des efforts étaient en cours pour parvenir à un accord.
Le mouvement islamiste avait rejeté en début de semaine une première initiative de cessez-le-feu formulée par l'Égypte et acceptée par Israël.
Les deux camps ont observé une trêve humanitaire jeudi matin, supposée s’achever à 15 heures locale. Toutefois, des obus de mortier ont été tirés sur le sud d’Israël avant la fin de la trêve et les frappes israéliennes ont repris à 15h30.
Le vice-Premier ministre anglais critique les frappes israéliennes
Nick Clegg, le vice-Premier ministre britannique, a par ailleurs critiqué jeudi les raids aériens israéliens contre la bande de Gaza, en les qualifiant de "délibérément disproportionnés". Ces frappes s'apparentent à une "punition collective" contre les Palestiniens, selon le numéro deux du gouvernement anglais.
"Je pense vraiment que la réponse israélienne apparaît délibérément disproportionnée, elle en arrive à être une forme disproportionnée de punition collective", a dit à la radio LBC Nick Clegg, le leader des libéraux-démocrates. "Je demande maintenant au gouvernement israélien d'arrêter. Il a prouvé ce qu'il voulait prouver", a-t-il ajouté.
Depuis le début du conflit, le 8 juillet, plus de 220 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens de la bande de Gaza. Un Israélien a également été tué par une roquette palestinienne au point de passage d’Eretz, entre Israël et Gaza.
itAvec AFP et Reuters