Les hostilités entre le Hamas et Israël prennent de l'ampleur. Selon plusieurs médias israéliens, l’État hébreu aurait en effet autorisé, mardi 8 juillet, le rappel de 40 000 réservistes en prévision d'une possible opération terrestre contre la bande de Gaza, fief du mouvement islamiste palestinien. Ils s’ajouteront aux 1 500 militaires déjà prêts à intervenir.

"L'armée prépare une série d'options, y compris une invasion ou une offensive terrestre", contre le territoire contrôlée par le Hamas, a expliqué à l'AFP un haut responsable israélien sous le couvert de l'anonymat.

La décision de solliciter un grand nombre de réservistes, prise par le cabinet de sécurité dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, intervient quelques heures après que l'armée israélienne a lancé une vaste attaque aérienne contre le Hamas palestinien à Gaza. "Les attaques aériennes que nous avons menées ne constituent qu'une étape. L'opération n'a pas de limite de temps", a précisé un porte-parole de l'armée, Peter Lerner.

À la suite de ces raids, la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, n'a pas hésité à lancer des menaces. Israël "a franchi une ligne rouge en attaquant des maisons. Si cette politique ne cesse pas, nous répliquerons en élargissant le cercle de nos cibles au point de surprendre l'ennemi", ont prévenu les brigades dans un communiqué.

Lundi soir, le Hamas avait tiré des dizaines de roquettes contre Israël, pour la première fois depuis la trêve en 2012, en représailles à la mort de plusieurs de ses combattants la nuit précédente. Selon l'armée israélienne, plus de 40 roquettes ont été lancées de Gaza, dont 12 ont été détruites en vol par le système de défense antimissile Iron Dome au-dessus des villes d'Ashdod et Netivot, dans le sud du pays.

Avec AFP