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"Gonflé"

Presse française, Mardi 1er juillet 2014. Au menu de cette revue de presse, la qualification des Bleus pour les quarts de finale du Mondial, le bras de fer syndical avant la conférence sociale, et le témoignage d’un prisonnier chiite exécuté par l’EIIL.

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A la Une de la presse française, ce matin, la victoire des Bleus face au Nigéria, hier, en 8èmes de Finale de la Coupe du monde.
Comme en 1998 et en 2006, la France se retrouve qualifiée pour les quarts de finale, où elle va retrouver l’Allemagne: «L’histoire recommence», veut croire l’Equipe - enfin, pas trop tout de même, puisque les deux dernières fois que la France s’est retrouvée face à l’Allemagne en compétition officielle, en 82 et 86, elle a perdu.
La France a «espéré, tremblé, pesté» contre les Super Eagles avant de l’emporter, par 2 buts à 0. 20 minutes revient sur un match qui a fait passer les supporters «par toutes les émotions».
Ailleurs, la même photo de Paul Pogba, auteur du premier but, et Mathieu Valbuena, très heureux - à la Une du Parisien: «Au tour de l’Allemagne!».
L’aventure brésilienne continue pour les Bleus, voilà pour la bonne nouvelle du jour. La mauvaise, c’est «l’explosion» de la dette française, d’après le Figaro. Le journal parle de 2000 milliards d’euros, un «niveau record», «un seuil symbolique» que l’Hexagone s’apprêterait à franchir d’autant plus rapidement que le gouvernement multiplierait «les coûteuses reculades» face aux frondeurs de la majorité.
Pour la droite, le manque de réformes est le péché capital du gouvernement, critiqué aussi pour ses «erreurs» en matière de dialogue social. L’Opinion critique l’«échec de François Hollande», à une semaine de la grande conférence sociale qui va se tenir à l’Elysée, en dénonçant «son mode de gouvernement, ses allers et retours, la mollesse de ses arbitrages, l’arrangement permanent avec les contraires, (et)  l’enlisement satisfait de sa politique».
A gauche, les difficultés sont attribuées au patronat, accusé de chercher à obtenir toujours plus de concessions. Libération rappelle que sur les 20 milliards de baisses du coût du travail annoncés, 13 milliards sont déjà programmés pour l’année prochaine. La CGT estime que la démarche du patronat consiste surtout à «signer, puis à remettre en cause les points favorables aux salariés», attitude que le syndicat juge «gonflée».
Les uns et les autres menacent de claquer la porte - pas précisément ce qu’on appelle un climat détendu: à voir pour terminer du côté de l’Humanité, qui accuse Pierre Gattaz de dénoncer invariablement «l’enfer fiscal» français, tout en usant et abusant du mécanisme d’optimisation fiscale pour sa propre entreprise.
A noter également ce matin, cette info du Figaro, qui rapporte que Nicolas Sarkozy va être «rapidement» entendu par la justice, pour s’expliquer sur rôle dans l’affaire de trafic d’influence présumé.
A lire, enfin, ce témoignage relayé par Libération: le récit d’un prisonnier chiite exécuté près de Mossoul par les djihadistes de l’EIIL. Avant d’être assassiné, Moushtaq, 21 ans, a eu le temps de raconter à ses frères par téléphone l’avancée des islamistes.
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