Les forces de sécurité kényanes ont abattu cinq personnes soupçonnées d'avoir participé aux deux raids nocturnes de dimanche et lundi dernier. Les deux attaques perpétrées sur la côte touristique de Lamu ont fait une soixantaine de morts.
Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans les deux attaques meurtrières perpétrées ces derniers jours près de la côte touristique ont été abattues par les services de sécurité kényans, a annoncé jeudi 19 juin le ministère de l'Intérieur.
Dans un communiqué diffusé sur son compte Twitter, le ministère indique que cinq "assaillants présumés" ont été "abattus alors qu'ils s'échappaient", ajoutant que trois fusils d'assaut AK-47 avaient été saisis, de même que des munitions.
Une vaste opération lancée par l’armée dans la zone de l’attaque
Une soixantaine de personnes ont été tuées dimanche et lundi derniers dans deux raids nocturnes, à Mpeketoni et dans un village voisin, dans la région côtière de l'archipel touristique de Lamu.
Un haut responsable a confirmé à l'AFP que l'armée kényane s'était déployée. "Il y a eu une grande opération dans la zone de Bodahai, dans le comté de Lamu. Le gouvernement a déployé des soldats dans cette zone depuis jeudi matin", a-t-il indiqué.
Les islamistes somaliens shebab liés à Al-Qaïda, que l'armée kényane combat en Somalie ont revendiqué ces attaques, mais le président kényan Uhuru Kenyatta a nié leur implication et accusé des "réseaux politiques locaux" liés à "des gangs criminels".
Avec AFP