![Le FC Séville remporte la Ligue Europa contre un Benfica maudit Le FC Séville remporte la Ligue Europa contre un Benfica maudit](/data/posts/2022/07/19/1658219467_Le-FC-Seville-remporte-la-Ligue-Europa-contre-un-Benfica-maudit.jpg)
Le FC Séville s’est imposé en finale contre le Benfica Lisbonne, mercredi, pour s’adjuger sa troisième Ligue Europa (0-0, 4 t.a.b. à 2). Après huit finales européennes consécutives perdues, les Portugais sont décidément maudits.
Il a fallu attendre les tirs au buts, mercredi 14 mai à Turin, pour voir Séville remporter sa troisième Ligue Europa (0-0, 4 t.a.b. à 2), contre un Benfica Lisbonne toujours maudit, battu pour la huitième fois d'affilée en finale continentale.
Séville ajoute ainsi une ligne à son palmarès etrejoint le FC Barcelone, Valence CF, Liverpool, la Juventus et l'Inter avec trois C3 à son actif (2006, 2007, 2014).
Pour Benfica en revanche, la malédiction de Béla Guttmann semble toujours planer au-dessus du club de la capitale. L'entraîneur, qui avait prédit devoir attendre 100 ans avant de gagner une Coupe d'Europe, après ses deux victoires en Ligue des champions (1961, 1962), n’a toujours pas été démenti.
Entré en prolongation, le Français Kevin Gameiro a délivré les siens en transformant le tir au but décisif, devant le mur blanc des supporters andalous. L'autre héros sévillan du match est le gardien Beto, qui a dévié les tirs d'Oscar Cardozo et de Rodrigo.
Parfaitement organisé autour de Milan Rakitic, son brillant meneur de jeu, Séville a contenu un Benfica dominateur jusqu'à la séance des tirs au but. En 2007 déjà, les Andalous avaient dû attendre les tirs au but pour l'emporter face à l'Espanyol Barcelone (2-2, 3 t.a.b. à 1).
Séville s'impose au bout d'un parcours d'outsider commencé au troisième tour préliminaire, le 1er août 2013 contre Podgorica, après avoir déjà gagné contre son rival sévillan, le Betis, aux tirs au but. En demi-finale, le club andalou avait remonté une défaite à domicile (2-0) à l'aller, et ne s'était qualifié qu'à la dernière seconde au retour à Valence (2-0/1-3), sur un but du Camerounais Stéphane Mbia.
Occasions ratées
Pourtant dominateur dans ce match, le Benfica a manqué trop d'occasions pour l'emporter. Le jeu a commencé à se délier vraiment juste avant la mi-temps, avec trois occasions du Benfica, pour Rodrigo, contré deux fois (40, 45), et sur un face à face entre Maxi Pereira et Beto sur un ballon aérien, arrêté d'une main ferme par le gardien (45).
Benfica est reparti très fort en deuxième période, avec trois frappes coup sur coup, amorcées par un Maxi Pereira déchaîné. Mais il y avait toujours un pied, le gardien ou Moreno sur sa ligne pour empêcher le ballon d'entrer (48), sous les regards inquiets de la "curva" du Benfica, qui a dû penser à ce moment à la malédiction de Béla Guttmann.
Les Rouges ont raté pire encore, sur une glissade de Lima juste avant de pouvoir frapper au but (72), une reprise de Rodrigo contré par Fazio (80) et un tir sous la barre de Lima boxé par Beto (84)…
Séville a riposté surtout par contres, orchestrés par la finesse technique et la lecture du jeu d'Ivan Rakitic. José Antonio Reyes a frappé sur le gardien slovène Jan Oblak (61), et Bacca, lancé sur une passe de volée du Croate a manqué le cadre de peu (101).
La SuperCoupe d'Europe sera donc espagnole, contre le vainqueur de la Ligue des champions, le Real ou l'Atletico Madrid. L'hégémonie de la Liga sur l'Europe se confirme.
Avec AFP