L’Irak renouvelle son parlement, mais il y a peu de chance de voir un changement à la tête du gouvernement. Les Ukrainiens écrivent l'histoire de leur pays. Enfin, la petite fête de Gerhard Schröder en compagnie de Vladimir Poutine fait le buzz...
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Au menu de la une de la presse internationale, les élections législatives en Irak, un scrutin sans surprise dans un pays en proie au chaos.
L’éditorial du Gulf news est très pessimiste quant à l’avenir de l’Irak. Il brosse un tableau négatif de la politique menée jusqu’à présent par Nouri al-Maliki. Clientélisme, politique d’exclusion de la communauté sunnite, spirale de la violence intercommunautaire impossible à stopper … Pour Gulf news, la priorité est de mettre un terme à ces maux pour que "tous les Irakiens ressentent qu’ils pourront partager la prospérité de leur pays".
Mais Nouri al-Maliki est candidat à un troisième mandat, il y a donc peu de chance de voir de réels changements en cas de réélection. Le controversé Premier ministre Irakien semble bien placé pour obtenir un nouveau mandat. Ces élections sont censées renouveler le parlement irakien qui aura ensuite la charge d’élire le futur président et un nouveau chef de gouvernement.
Ce qui joue en faveur de Nouri al-Maliki, c’est la division de la classe politique irakienne … Il y a 276 partis pour 328 sièges nous rappellent Le Gulf News, qui évoque, "l’héritage de l’occupation américaine qui était l’institutionnalisation de la nature sectaire de la politique irakienne, pour que les candidats puissent faire appellent à l’appartenance ethnique, religieuse ou encore régional des électeurs".
Conséquence de tout cela, vont faire leur entrée au parlement un gloubi-boulga de partis avec des priorités toutes différentes...
C’est la première élection depuis le retrait des troupes américaines. C’est un scrutin test pour Maliki, qui a tenté au cours des dernières semaines de changer son image auprès des Irakiens. C’est ce que nous dit effectivement l’International New York Times. Maliki essaie d’apparaitre en homme fort. L’édito nous rapporte le déplacement du Premier ministre sur les lieux d’une fusillade, à Bagdad, au cours de laquelle un célèbre journaliste a été tué. "Dans une ville où des centaines de civils sont tués tous les mois, il est inhabituel de voir le chef du gouvernement se précipiter sur les lieux d’un seul meurtre", nous dit l’international New York Times. Maliki avait alors promis de répondre au sang par le sang.
Des violences intercommunautaires qui pourraient justement être la cause d’une probable réélection du Premier ministre. "Les Insurgés sont en train de sauver Nouri al-Maliki", affirme The Independent. En plus de vouloir endosser le costume d’homme fort du pays, Maliki veut aussi porter celui de défenseur de la communauté chiite. Un pari qui pourrait bien le mener à la victoire. Pourtant, il y a encore quelques temps, Maliki redoutait une déconfiture aux élections, mais la multiplication des attentats sanglants commis par les groupes sunnites pourraient changer la donne.
La presse internationale revient également sur la crise ukrainienne. L’International New York Times nous rappelle que les Ukrainiens sont tout à fait conscients que l’histoire se joue en ce moment même. "Visiter Kiev aujourd’hui c’est être témoin du moment où le présent de vient l’histoire".
La journal rappelle que la place du Maidan, au moment des grandes manifestations, était devenue le théâtre de la ferveur créative des manifestants, le lieu de représentation artistiques et de performances musicales. L’International New York Times nous informe aussi que le musée national d’art de Kiev a ouvert des portes avec les nombreuses pièces de collection retrouvées chez le président déchu Victor Ianoukovitch.
La presse allemande revient également sur cette crise, mais cette fois cloue au pilori l’ancien Chancelier Gerhard Schröder. On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis, nous dit le Der spiegel qui relate la soirée passée entre Gerhard Schröder et Vladimir Poutine, à l’occasion du 70ème anniversaire de l’ancien chancelier allemand. Au lieu de soutenir la politique de son pays, Gerhard Schröder a préféré la compagnie du président russe...
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