logo

En visite officielle à Séoul, Barack Obama a déclaré samedi que la Corée du Nord était un "État qui affamerait plutôt son peuple que de nourrir ses espoirs et ses rêves". Pyongyang, de son côté, affirme détenir un citoyen américain.

Au premier jour de sa visite à Séoul, le président américain a sévèrement tancé Pyongyang, samedi 26 avril. La Corée du Nord est un "État paria" faible dont la frontière fortement militarisée avec le Sud "marque la limite de la liberté", a-t-il déclaré, lors d'un discours aux troupes américaines à Séoul.

Ce qui définit la différence entre les deux pays, c'est une fracture entre une "démocratie qui croît et un État paria qui affamerait plutôt son peuple que de nourrir ses espoirs et ses rêves", a ajouté Barack Obama.

Le président, qui effectue à Séoul la deuxième étape de sa tournée asiatique, a par ailleurs indiqué que la poursuite du programme militaire nucléaire de la Corée du Nord n'apporterait que "plus d'isolement" au pays. Il a également évoqué de nouvelles sanctions alors que, selon Séoul et des experts, un quatrième essai nucléaire nord-coréen est en préparation.

Peu après l'arrivée de M. Obama dans la péninsule, la Corée du Nord a annoncé qu'elle détenait un citoyen américain, arrêté le 10 avril en raison de "son comportement impétueux lors des formalités d'entrée" dans le pays, selon l'agence de presse officielle KCNA. L'agence a identifié cet Américain, un jeune homme âgé de 24 ans du nom de Matthew Todd Miller.

Avec AFP