Lundi 7 avril, l'Inde a donné le coup d'envoi de législatives marathon. 814 millions d'électeurs sont appelés à voter jusqu'au 12 mai. Le leader nationaliste hindou Narendra Modi, chef controversé du Bharatiya Janata Party, est donné favori pour succéder au Parti du Congrès de la dynastie Gandhi, usé par des affaires de corruption et incapable de redresser l'économie. Nos reporters vous emmènent dans les coulisses - surprenantes - de ce scrutin.
Notre reportage se présente comme un journal de campagne : vous y verrez les principaux candidats mais aussi des candidats fantoches. Des meetings mais aussi les coulisses des meetings. Les hommes qui fabriquent l’élection dans l’ombre et d’autres, prêts à tout pour séduire les électeurs.
Un peu partout dans le pays, nous avons réussi à filmer des scènes de corruption inédites, cocasses, mais tristement significatives, de l’état du pays.
Dans l’Ouest, nous nous sommes rendus au Gujarat, le fief de Narendra Modi, que beaucoup d’Indiens voient déjà Premier ministre.
Nous avons aussi rencontré Arvind Kejriwal, champion de la lutte anti-corruption, et les membres de l’Aam Aadmi Party de New Delhi (le Parti de l'homme commun). En croisade contre les corrompus, ces chevaliers blancs doivent convaincre et séduire. Ils en appellent au souvenir du Mahatma Gandhi.
Nous vous proposons un portrait de l’Inde en campagne, cette démocratie si imparfaite et si vibrante pourtant, reflet de ce que la démocratie fait de meilleur comme de pire.