On commence cette revue de presse internationale avec le sommet Europe/États-Unis qui a lieu aujourd’hui à Bruxelles.

C’est un sommet auquel participe Barack Obama et où il va être question notamment de la crise en Ukraine; beaucoup perçoivent cette rencontre comme le signe du retour de l’union sacrée entre l’Europe et les États-Unis.  Barack Obama doit d’ailleurs prononcer ce soir un discours sur la "renaissance du partenariat transatlantique". On retrouve le président américain dans un dessin du International New York Times où il à la fois accueilli par ses amis européens et une banderole "Bon retour parmi nous!" et par le président russe Poutine, jugé sur un char, qui brandit une pancarte "Bon retour au XXe siècle".

Les Européens attendent une "manifestation tangible" du soutien américain, dit la Maison Blanche, mais Barack Obama est-il encore en mesure de le leur apporter? Dans un dessin du China Daily, le président américain semble quelque peu dubitatif face à une Angela Merkel qui lui tend un costume de Captain America trop grand pour lui.

Barack Obama doit aussi rencontrer aujourd’hui le secrétaire général de l’OTAN, à laquelle il a réaffirmé le soutien des Etats-Unis. L'OTAN "reste l'alliance la plus forte et la plus efficace de l'histoire de l'humanit é" - voilà ce qu’il a déclaré, hier. "Un avertissement directement adressé à la Russie", selon The Wall Street Journal, qui revient également sur la décision du G7 d’exclure le pays du G8. "C’est peut-être une mesure symbolique, mais les symboles comptent". "L’exclusion du G8 n’est pas anodine, ne serait-ce que parce que ce bannissement de la société occidentale fera davantage réfléchir un certain nombre de Russes sur les projets impérialistes de la Russie version Poutine".

Une partie de la presse anglo-saxonne dénonce le manque de fermeté de Barack Obama. C’est le cas notamment du quotidien britannique The Independent, qui ironise: "Sortez encore plus de drapeaux ! L’homme (soi-disant) le plus puissant du monde va mener la riposte des Occidentaux face à l’escalade de la crise en Ukraine".

Tournée européenne également pour le président chinois, Xi Jinping, actuellement de passage en France. The China Daily revient sur son arrivée à Lyon. Explication: l’Institut franco-chinois de Lyon est la seule université chinoise hors de Chine ayant jamais existé. C’est un lieu qui a ouvert ses portes en septembre 1921 et a constitué une  halte à la fois culturelle et politique pour des figures historiques du parti communiste chinois tels que Deng Xiaoping ou encore Zhou Enlai.

On termine avec ce nouveau scandale qui touche les services en charge de la protection de Barack Obama. The Washington Post rapporte que trois agents du "Secret Service" en voyage avec le président aux Pays-Bas ont été renvoyés aux États-Uni s et mis à pied après une nuit de beuverie à Amsterdam.

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