L'Olympique de Marseille a été éliminé de la Ligue des Champions avec une défaite 1-0 à Liverpool sur un but de Steven Gerrard, qui a qualifié les Reds pour les huitièmes de finale. Bordeaux a fait match nul (1-1) face à Chelsea.
Marseille, malgré une seconde période pleine de bonnes intentions, a été éliminé de la Ligue des champions, en ne parvenant pas à déboussoler Liverpool (1-0), qualifié mercredi soir pour les 8e de finale, grâce à un but de Steven Gerrard.
Les Marseillais étaient venus en mission à Anfield, espérant répéter leur exploit de l'an passé lorsqu'ils avaient été la première équipe française à s'imposer à Anfield (1-0).
Cette fois-ci, les "Reds" étaient prévenus.
Les deux équipes ont fait jeu égal pendant les vingt premières minutes mais la machine anglaise est peu à peu montée en puissance. Les hommes de Rafael Benitez réalisaient d'abord un bel enchaînement côté gauche mais le retour de Taiwo venait stopper la menace (20).
Les choses allaient ensuite très vite s'enchaîner. Dans la foulée de cette première action chaude, Torres récupérait la balle et glissait un centre rasant que Kuyt reprenait de la tête. Mandanda repoussait comme il pouvait.
Marseille reculait et, à la 23e minute, craquait... D'un nouveau débordement côté gauche, Xabi Alonso centrait au second poteau et trouvait Steven Gerrard, le capitaine de Liverpool qui faisait son retour à Anfield, après une blessure aux adducteurs, et qui ouvrait le score (1-0).
Les bonnes intentions marseillaises
Dès lors, les "Reds" prenaient franchement le match en mains. Le bloc marseillais se retranchait dans sa moitié de terrain et la puissance du milieu de Liverpool se faisait oppressante. Il fallait ainsi attendre la 36e minute pour assister à une action marseillaise: un coup franc puissant de Taiwo détourné en corner par Reina.
Et, avant de rentrer aux vestiaires, c'était encore Liverpool qui se montrait le plus dangereux. Arbeloa, côté droit, cadrait sa frappe à ras-de-terre (45+1) mais le portier marseillais était sur la trajectoire.
La seconde période commençait comme la première s'était terminée. L'OM se laissait dominer par un collectif anglais décidément difficile à manoeuvrer.
Mais, après deux prestations plus que pâlichonnes en championnat, les hommes de Gerets étaient décidés à montrer un autre visage.
A la 56e minute, Ziani adressait d'abord une superbe louche dans l'axe pour Niang, qui manquait son contrôle. Et, six minutes plus tard, Ben Arfa déposait Dossena, tout juste rentré en jeu mais, sur son centre en retrait, Cheyrou était trop court. Enfin, peu avant la 70e minute, Bonnart était fauché après un long raid à la limite de la surface. Sur le coup franc, Ben Arfa tentait sa chance d'une frappe enroulée sur laquelle le portier de Liverpool s'envolait.
La seconde période était marseillaise mais les intentions n'allaient pas suffire. Et même Valbuena, buteur héroïque de l'an passé, rentré à la 78e minute, ne pouvait rien changer. En quatre matches contre Marseille lors des deux dernières saisons en Ligue des champions, Liverpool l'a emporté trois fois...
C1 - BORDEAUX-CHELSEA- FAIT DU MATCH: IL N'EN A FALLU QU'UNE à ANELKA
Impressionnant d'efficacité en Premier League, l'attaquant français de Chelsea, Nicolas Anelka, s'est montré décisif mercredi en débloquant le match contre Bordeaux (1-1) sur le premier tir anglais de la rencontre, au moment où son entraîneur, Scolari, s'apprêtait à le sortir.
Il ne lui a fallu qu'une occasion. Une simple passe axiale en profondeur de Frank Lampard pour partir seul au but, temporiser et mystifier d'un plat du pied le gardien bordelais Matthieu Valverde, jusque-là au chômage technique (60).
Du réalisme à l'état pur pour le seul attaquant aligné par Luiz Felipe Scolari, à l'image de sa moisson sur le sol anglais depuis le début de la saison (meilleur buteur avec 12 buts), jusque-là guère trouvé ni aperçu sur la pelouse de Chaban-Delmas, si ce n'est par l'arbitre assistant chargé de le signaler en position de hors-jeu (5 fois).
Admirablement pris au marquage par la paire Planus-Diawara, l'attaquant international s'est longtemps trouvé orphelin à la pointe de l'attaque londonienne, errant par manque de soutien de Lampard ou Ballack, mais aussi en raison d'appels ou contre-appels mal sentis.
Ce devait être le point d'ancrage du jeu de Scolari, préféré à Didier Drogba, de retour de blessure. Nul doute que le premier acte bien terne du Français n'a guère enthousiasmé le coach brésilien qui, juste avant l'heure de jeu, demandait à l'attaquant ivoirien de se préparer à rentrer.
Lien de cause à effet? Seul Anelka a la réponse, car au moment où Drogba enlevait son survêtement, Anelka, déjà buteur à l'aller -le 4e but- s'en allait crucifier des Girondins qui manquaient pour la première fois de vigilance dans l'alignement et qui n'avaient concédé pendant une heure de jeu ni tir ni action dangereuse au leader du Championnat anglais et finaliste de la Ligue des champions 2008.