Le taux de participation au premier tour des élections municipales s'élevait dimanche midi à 23,16 % en métropole, un chiffre sensiblement identique à celui de 2008 (23 %), a annoncé le ministère de l'Intérieur.
Le taux de participation au premier tour des municipales s'élevait dimanche 23 mars à à 23,16% à midi en métropole, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Un chiffre sensiblement identique à celui de 2008 (23%).
Lors des dernières municipales il y a six ans, la participation sur l'ensemble de la journée avait atteint 66,5% soit un taux d'abstention de 33,5%, du jamais vu à l'époque pour un tel scrutin. Cette année, les instituts de sondage anticipent une abstention autour de 40%.
Les bureaux de vote ont ouvert, ce matin à 8h00 (heure de Paris) en France métropolitaine, pour ce premier test électoral d'ampleur sous le mandat de François Hollande au pouvoir depuis 22 mois et dont la cote de popularité est au plus bas.
44,8 millions d'électeurs, dont plus de 280 000 ressortissants de l'Union européenne, sont appelés aux urnes. En raison du décalage horaire, le vote a déjà démarré en Nouvelle-Calédonie, à La Réunion et à Mayotte.
En métropole, l'attention sera particulièrement concentrée sur les trois "très grandes" : Paris, Lyon et Marseille – susceptible de tomber entre les mains de la gauche. Quelques grandes villes risquent aussi de basculer à droite comme Strasbourg, Reims ou Toulouse. La participation et le score des listes FN s'annoncent comme les deux inconnues majeures du scrutin. Le parti de Marine Le Pen, qui présente 597 listes, espère conquérir Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Saint-Gilles (Gard) voire Fréjus (Var). Il pourrait imposer des triangulaires au second tour.
Le scrutin sera clos à 18h00, 19h00 ou 20h00 selon les communes. En Nouvelle-Calédonie, où en raison du décalage horaire le vote a démarré samedi à 22h00 heure de Paris, les premiers résultats devraient être connus à la mi-journée. Les habitants de la Réunion et de Mayotte votaient eux depuis, respectivement, 05h00 et 06h00 dimanche.
Le scrutin, dont le second tour se tiendra le 30 mars, vise à désigner pour six ans les conseillers municipaux dans quelque 36 700 communes, ceux-ci étant ensuite amenés à désigner parmi eux leur futur maire. Pour la première fois, les électeurs des communes de plus de 1 000 habitants vont aussi désigner leurs représentants dans les intercommunalités, qui détiennent maintenant l'essentiel du pouvoir au plan local.
Avec AFP