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La toile ukrainienne dénonce la propagande russe

Au sommaire de cette édition : la Toile ukrainienne dénonce la propagande des médias russes ; les "doodles" de Google font l’objet de vives critiques sur le web ; et un papa américain imite sa petite fille.

LA TOILE UKRAINIENNE DÉNONCE LA PROPAGANDE RUSSE 

Lassés de voir les médias russes diffuser ce qu’ils considèrent être de fausses informations concernant la crise actuelle en Ukraine, de nombreux activistes ont décidé de monter au créneau sur la Toile pour dénoncer la propagande de Moscou. 

Ainsi plusieurs sites créés pour rétablir la vérité sur les événements en cours en Ukraine ont fait leur apparition ces derniers jours. Des sites comme stopfake.org, rédigé en russe et en anglais, ou fakecontrol.org, disponible uniquement en russe et en ukrainien, qui répertorient tous les articles et autres sujets contenant des erreurs factuelles grossières parus dans la presse russe depuis le début de la crise. Deux sites qui partagent un seul et même but : prouver que les médias pro-Kremlin s’adonnent de manière intentionnelle à de la désinformation en ce qui concerne la situation en Ukraine. 

Un objectif également poursuivi par Liga.net, un portail d’informations ukrainien très populaire qui a publié une liste des fausses nouvelles qui circulent actuellement en ligne à propos de la crise. Parmi celles-ci, on trouve notamment un article affirmant que des centaines de milliers de citoyens ukrainiens tentent de quitter le pays. Un sujet accompagné d’une photo censée illustrer l’exode massif de la population alors que le cliché en question a, en réalité, été pris à la frontière entre la Pologne et la Russie. 

Un manque flagrant d’objectivité qui a poussé plusieurs patrons de presse ukrainiens à réagir en publiant une lettre ouverte à l’adresse des journalistes russes. Un texte dans lequel ils demandent aux professionnels de l’information de faire preuve de plus de rigueur dans le traitement de la situation en Ukraine. 

LES "DOODLES" DE GOOGLE CRITIQUÉS 

Les femmes et les personnalités issues de minorités n’apparaissent pas assez dans les « doodles » de Google. C’est la conclusion d'une étude publiée par l’association américaine Spark qui milite pour une meilleure représentation des femmes dans les médias. Un document qui reproche au géant du web de focaliser son attention sur les hommes blancs dans les dessins et animations mis en ligne temporairement sur sa page d’accueil à l’occasion d’anniversaires ou de commémorations. 

En effet, comme le montre cette infographie, sur les 445 « doodles » créés entre 2010 et 2013, plus de 80% étaient dédiés à des hommes tandis que seul un sur cinq mettait une figure féminine à l’honneur. Quant aux personnalités issues de minorités, elles seraient elles aussi sous-représentées, puisque Google y consacrerait moins de 10% de ces hommages en ligne, à en croire ce document. 

Une étude qui s’accompagne d’une pétition demandant à la firme américaine plus de diversité dans le choix des célébrités mises à l’honneur. Un texte qui souligne que les hommes blancs ne sont pas les seuls à avoir marqué l’Histoire et qu’il est important de réhabiliter la mémoire de toutes celles et ceux que les manuels scolaires ont injustement oubliés. 

Et puisque le géant du web affirme s’inspirer des idées des utilisateurs pour réaliser ses « doodles », Spark a publié une liste de suggestions sur un blog Tumblr. On y retrouve par exemple Joséphine Baker ou Kalpana Chawla, astronaute indo-américaine. Des représentantes de la gent féminine d'origines diverses qui, d’après l’association, auraient toute leur place dans un "doodle" au vu de leurs accomplissements.

LE RATÉ DU JOUR

80 000 dollars… c’est ce que Dana Snay a fait perdre à sa famille en publiant un message sur Facebook. C’est ce que rapporte le Miami Herald qui explique que le père de la jeune femme, Patrick Snay, licencié de son poste dans une école privée de Floride avait gagné son procès contre son ex-employeur et devait donc toucher d’importants dommages et intérêts, à condition que le verdict reste secret. Mais c’était sans compter sur l’indiscrétion de Dana qui n’a pu s’empêcher de se vanter en ligne de la victoire de son père. Un post considéré par la justice comme un manquement à l’accord de confidentialité et qui a donc fait perdre l’intégralité de la somme aux Snay. 

TENDANCE DU JOUR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX 

#PoorLeo est le hashtag qu’utilisent les utilisateurs du web pour s’apitoyer sur le sort de Leonardo DiCaprio, reparti une nouvelle fois bredouille de la cérémonie des Oscars dimanche dernier. Des internautes qui s’amusent depuis à réaliser des photomontages illustrant la déception de l’acteur américain, alors que ce dernier a vu la fameuse statuette lui échapper pour la quatrième fois de sa carrière. Des fans qui encouragent toutefois leur idole à garder l’espoir de recevoir un jour la récompense suprême du cinéma américain. 

LES CRATÈRES DE MARS BAPTISÉS PAR LES INTERNAUTES 

Baptiser les cratères de la planète Mars, c’est possible via le site Uwingu. Les internautes ont en effet la possibilité d’attribuer le nom de leur choix à l’un des 500 000 cratères disponibles, pour une somme allant de 5 à 5 000 dollars. Et si les premiers participants sont nombreux à choisir leur propre patronyme, les cratères reçoivent aussi des appellations plus insolites comme "Trolio’s Treasure Island", l’île au trésor de la famille Trolio, ou encore "TheFlyinGiraffe's Crater" le cratère de la girafe volante. 

VIDÉO DU JOUR 

The "Lilly Ann Workout" qui peut se traduire en français par l’entraînement de Lilly Ann est le nom de cette vidéo qui circule actuellement sur les sites de partage. Un clip dans lequel un papa s’amuse à imiter tous les mouvements de sa très jeune petite fille et qui rencontre un franc succès sur le web, les images ayant été visionnées plus de 860 000 fois depuis leur mise en ligne fin février. Une initiative pleine de tendresse à retrouver notamment sur YouTube.