Dans une interview accordée à FRANCE 24, le défenseur de l'équipe d'Algérie Carl Medjani se confie sur sa vie, son arrivée compliquée chez les "Verts" et sur la Coupe du monde au Brésil en juin prochain.
Dans le cadre de sa préparation pour la Coupe du monde 2014 au Brésil, l’équipe d’Algérie reçoit mercredi 5 mars à Blida la Slovénie en match amical. L’occasion pour le défenseur Carl Medjani et ses coéquipiers de peaufiner leurs automatismes à moins de 100 jours du coup d’envoi du Mondial.
FRANCE 24 a rencontré le défenseur du club de Valenciennes à l’occasion d’une interview dans laquelle Medjani revient sur ses premiers pas en équipe nationale.
"J’ai toujours eu l’Algérie dans mon cœur. J’ai grandi avec cette notion de patriotisme envers l’Algérie, cette fierté de mes origines, de mon nom de famille", confie Carl Medjani, qui a porté les couleurs de la France en sélection de jeunes.
Débuts difficiles en sélection
"Au départ, quand je suis arrivé en sélection cela n’a pas été facile en raison notamment de mes tatouages, de mon prénom (Carl ndlr.) Mes tatouages sont le reflet de ma personnalité, de mon caractère et je suis fier d’avoir une mère française et un père algérien", explique à FRANCE 24 le natif de Lyon.
"J’ai dû montrer sur le terrain que j’avais une envie démesurée de jouer pour l’Algérie, que je me sentais Algérien, autant que Islam Slimani ou Hillel Soudani", ajoutre Carl Medjani.
Au Brésil, l’Algérie se retrouve dans le groupe H avec la Belgique, la Russie et la Corée du Sud. Un groupe qui paraît abordable pour les 'Fennecs'. Medjani refuse toutefois de s’enflammer. "On ne peut pas vendre du rêve à nos supporters. On ne peut pas promettre une qualification pour les huitièmes. C’est impossible ! Les gens doivent le comprendre. En revanche, ce que l’ont peut promettre c’est que sur le terrain, ils verront 23 guerriers, 23 Algériens qui se donneront corps et âme pour rendre fier le pays."