Alors que selon un quotidien koweitien, le maréchal Sissi a décidé de se porter candidat à la présidentielle égyptienne, l'armée dément ses propos et affirme que l'annonce de sa candidature éventuelle sera réservée au peuple égyptien.
Dans un entretien publié jeudi, le journal koweitien "Al-Seyassah" rapporte qu’Abdelfattah al-Sissi, maréchal et commandant en chef de l’armée égyptienne, a annoncé qu’il sera candidat à la prochaine élection présidentielle.
"Je n'ai pas d'autre choix que de répondre à l'appel du peuple égyptien", a déclaré l'ancien général, récemment promu maréchal, selon les propos rapporté par le quotidien.
Quelques heures après la publication de l’article, l’armée égyptienne a démenti l’annonce, affirmant que les propos de son leader avaient été mal "interprétés" et que, si une décision en ce sens était prise, la primeur en serait réservée au "peuple égyptien".
L'élection présidentielle, qui se tiendra avant les législatives, contrairement à ce que prévoyait la feuille de route présentée après le renversement de Morsi, devrait avoir lieu d'ici le mois de juin.
L'annonce de la candidature du chef d'état-major des forces armées était attendue depuis que l'armée lui a donné son feu vert il y a dix jours, après l'adoption de la nouvelle Constitution par référendum, mi-janvier.
Cette annonce, si elle est confirmée dans les prochaines heures, devrait accentuer les tensions en Égypte où les partisans de Mohamed Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans, dénoncent son renversement et la répression qui a suivi.
Avec AFP