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Julie Gayet porte plainte au pénal contre le magazine "Closer"

Une enquête préliminaire a été ouverte à la suite d'une plainte au pénal de l'actrice Julie Gayet contre le magazine "Closer", après la publication d'une photo la montrant au volant d'une voiture.

Entre Julie Gayet et "Closer", la hache de guerre est déterrée. Selon une information du quotidien "Le Monde", l’actrice française a déposé une plainte au pénal contre l’hebdomadaire pour "atteinte à l’intimité de la vie privée", après la publication, le 17 janvier, d’une photo la montrant au volant de sa voiture. Une enquête préliminaire a été ouverte. 

La plainte, déposée au Parquet Nanterre, dans le département des Hauts-de-Seine où "Closer" a son siège, se fonde sur l’article 226-1 du code pénal, qui punit d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de porter volontairement atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui, quel que soit le procédé. Selon la plaignante, qui se fonde sur la jurisprudence, une voiture s’apparente à un lieu privé, précise "Le Monde".
Une première plainte au civil
 
Dans son numéro précédent, le magazine people publiait déjà une série de photos de François Hollande et Julie Gayet censées révéler l’existence d’une liaison entre eux. Le chef de l’État et l’actrice avaient été photographiés séparément sur la voie publique, devant l’entrée d’un immeuble où ils étaient supposés se retrouver.
Cette nouvelle procédure pénale est distincte du procès, au civil cette fois, qui doit opposer l'actrice à "Closer", le 6 mars, toujours à Nanterre et toujours pour "atteinte à l’intimité de la vie privée", concernant la première publication. L’actrice réclame 50 000 euros de dommages et intérêts, 4 000 euros pour les coûts de procédure, ainsi qu'une publication judiciaire sur la moitié de la couverture du magazine.
Déjà, en mars 2013, Julie Gayet avait déposé une première plainte contre X pour identifier les auteurs des rumeurs récurrentes la concernant, mais celle-ci avait été classée sans suite faute d’éléments probants.

Le président François Hollande, 59 ans, avait de son côté renoncé à poursuivre l'hebdomadaire, tout en exprimant son "indignation totale" face à l’étalage médiatique de sa vie privée.