Au moins 121 personnes ont été tuées ce week-end à Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, après les bombardements menés par le régime sur des positions rebelles. Une attaque menée au lendemain des pourparlers de Genève.
Ce week-end, les quartiers rebelles de la ville d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, ont essuyé des raids aériens particulièrement sanglants. Une violente attaque qui aurait provoqué la mort de 121 personnes, et qui a été menée au lendemain de l’échec des pourparlers de paix de Genève.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), 36 personnes ont perdu la vie dans ces raids, qui ont été menés à l’aide de barils d’explosifs sur les quartiers de l'est de la ville. Treize enfants et 8 adultes auraient été tués dans le quartier de Tariq al-Bab, précise l’OSDH.
Par ailleurs, au moins 16 rebelles islamistes syriens ont été abattus dimanche dans le nord de la Syrie, après un double attentat à la bombe mené par le groupe jihadiste de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL).
Vingt autres rebelles ont été blessés dans cette attaque, dont certains grièvement, toujours selon l’OSDH.
Alors qu’ils s’étaient alliés pour lutter contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, les rebelles islamistes syriens et les djihadistes de l'EIIL s’affrontent depuis le début du mois de janvier. Les combats entre les deux factions ont fait plus de 1 400 morts, affirme l’OSDH.
Avec AFP