On imagine la déferlante de tweets hilares. Hasard de l'actualité, l'actrice Julie Gayet, à qui l'on prête une relation avec le président François Hollande, figure parmi les prétendantes au César-2014 du "meilleur second rôle féminin", qui sera décerné le 28 février au Théâtre du Châtelet, à Paris.

La comédienne décroche cette nomination pour son rôle dans "Quai d'Orsay", l'adaptation cinématographique signée Bertrand Tavernier de la bande dessinée à succès du même nom. Elle y interpète la conseillère Afrique de l'impétueux ministre des Affaires étrangères Alexandre Taillard de Worms (Thierry Lhermitte), personnage largement inspiré de l'ancien chef de la diplomatie Dominique de Villepin.

Actrice discrète dont la filmographie oscille entre comédies populaires et films d'auteur intimistes, Julie Gayet a subitement fait la une de la presse people et des tabloïds anglo-saxons après la divulgation par le magazine "Closer" d'une liaison supposée avec le chef de l'État français. Cette révélation avait contraint François Hollande a "régularisé" sa situation avec Valérie Trierweiler, qui occupait jusque-là la fonction informelle de Première dame de France.