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Liberté de la presse : la Maison blanche hausse le ton contre la Chine

Alors qu’un reporter du New York Times a été expulsé de Chine, faute de pouvoir renouveller son visa, Washington a exhorté jeudi Pékin à respecter la liberté de la presse.

Retard dans le traitement des visas, restrictions dans certains endroits classés sensibles, violences de la part des autorités locales…il ne fait pas bon être journaliste en Chine. Une situation à laquelle a vivement réagi la Maison Blanche, jeudi 30 janvier, critiquant les "restrictions" imposées par les autorités chinoises, en particulier sur les journalistes étrangers.

Les mesures des autorités chinoises "ne respectent pas la liberté de la presse, et contrastent fortement avec le traitement des journalistes étrangers [...] par les États-Unis", a estimé, dans un communiqué, le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney. Washington réagit notamment au cas d’Austin Ramzy, un reporter du New York Times, qui a dû quitter la Chine jeudi faute de renouvellement de son visa. Le journaliste est le second correspondant du New York Times à être obligé de quitter le pays en 13 mois pour un visa non accordé.

"Cesser le blocage des sites de médias américains"

"Les États-Unis sont profondément inquiets que des journalistes étrangers en Chine continuent de subir des restrictions qui les empêchent de faire leur travail […]. Nos deux pays devraient augmenter les échanges médiatiques, pour améliorer la compréhension et la confiance mutuelles, ne pas restreindre la capacité des journalistes à faire leur travail", a insisté Jay Carney, en appelant aussi Pékin à "cesser de bloquer des sites internet de médias américains".

Cette affaire intervient alors que le régime communiste est accusé de représailles visant des médias occidentaux, comme l'agence américaine Bloomberg ou le New York Times, qui ont publié des enquêtes sur les immenses fortunes de proches des dirigeants chinois.

Avec AFP