
Deux jours après l’officialisation de sa rupture avec François Hollande, l’ex-première dame est arrivée ce lundi en Inde à l’occasion d’un voyage humanitaire. Lors d’un point presse, elle a déclaré qu’elle se sentait "très bien".
C’est évidemment sous les flashs des paparazzi que Valérie Trierweiler a posé le pied sur le sol indien. Deux jours après l’officialisation de sa rupture avec le chef de l’État français, l’ancienne Première dame, venue soutenir une organisation de lutte contre la faim à Bombay, a expliqué lors d’un point presse qu’elle se portait bien.
"C’est la troisième fois que je viens dans ce pays, la première fois j’étais venue comme journaliste, la deuxième fois comme Première dame, aujourd’hui, qualifiez-le comme vous voulez, je suis très heureuse d’être avec vous", a-t-elle déclaré, souriante mais le visage fatiguée.
Valérie Trierweiler a également appelé les Français à ne pas s’inquiéter pour son avenir. "Je l’envisage bien, ne vous inquiétez pas pour moi". "Je me sens très bien, je me sens très bien d’être ici".
"Je ne sortirai pas de cette expérience de la même façon"
Interrogée sur son bilan en tant que Première dame, Valérie Trierweiler a répondu que cette expérience l’avait changée : "Le bilan, je ne sais pas si c’est à moi de le faire ou à vous. J’y suis restée 19 mois et je crois que j’ai pu découvrir des gens que je ne connaissais pas et même une partie de moi-même que j’ignorais. Je ne sortirai pas de cette expérience de la même façon qu’avant."
Valérie Trierweiler, qui a honoré en simple citoyenne un engagement en faveur de l’organisation non-gouvernementale Action contre la faim (ACF), a notamment visité un hôpital, assisté à un déjeuner de levée de fonds avec des épouses de chefs d’entreprise et participé au lancement d’une fondation qui lutte contre la faim. Elle n'était plus apparue en public depuis les révélations de l'hebdomadaire "Closer" sur la liaison supposée de François Hollande avec l'actrice Julie Gayet, à la mi-janvier.
Le président français a officialisé samedi soir sa rupture avec sa compagne après huit années de vie commune. Dans l’entourage du président français, qui était lundi en visite d’État à Ankara, on estime que les déclarations de Valérie Trierweiler clôturent l’épisode. "Il n’y a rien à ajouter, ça les regarde elle et lui", a déclaré un de ses conseillers. "Le président a traité cette affaire comme il devait le faire, ça redevient une affaire privée, même si a un moment donné elle a pu être publique."
Avec AFP et Reuters