Le président américain Barack Obama souhaite restreindre le recours à l'espionnage des chefs d'État et de gouvernements alliés aux États-Unis, sauf en cas de "force majeure pour la sécurité nationale".
"Sauf en cas de force majeure". Le président américain Barack Obama a déclaré, vendredi 17 janvier, que les services de renseignement américains, comme la NSA, n’espionneraient plus les pays amis des États-Unis "sauf en cas de force majeure pour la sécurité nationale".
"J'ai été très clair vis à vis de la communauté du renseignement : à moins que notre sécurité nationale soit en jeu, nous n'espionnerons pas les communications des dirigeants de nos alliés proches et de nos amis", a-t-il annoncé lors d'un discours consacré à une réforme des opérations de surveillance gouvernementales.
Le président Obama est également revenu sur "l'affaire Edward Snowden", du nom de cet ancien consultant de la NSA, désormais réfugié en Russie, qui a dévoilé au monde des documents ultra-secrets de l'État américain. "La façon sensationnelle dont ces révélations ont été mises sur la place publique a souvent été plus spectaculaire que significative sur le fond, tout en révélant à nos adversaires des méthodes qui pourraient avoir des conséquences sur nos opérations", a affirmé le président américain.
"Si un individu opposé à la politique du gouvernement peut prendre [ces secrets] dans ses mains pour rendre publiques des informations classifiées, alors nous ne serons jamais capables d'assurer la sécurité de notre population ou de conduire une politique étrangère", a insisté le président américain.
Avec AFP