Le président russe a déclaré qu'il allait gracier Mikhaïl Khodorkovski. L'ancien oligarque et opposant est en prison depuis 10 ans pour "vol et escroquerie à grande échelle" et "évasion fiscale". Des accusations qu'il a toujours contestées.
La liberté est proche pour Mikhaïl Khodorkovski. Vladimir Poutine a déclaré, jeudi 19 décembre, qu'il s'apprêtait à gracier l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski. "Le décret de grâce sera signé très prochainement", a déclaré le président russe.
Selon lui, Mikhaïl Khodorkovski, en détention depuis 2003, a finalement écrit une demande de grâce, alors qu'il s'y était refusé jusqu'à présent. "Mikhaïl Borissovitch devait conformément à la loi écrire une demande, il ne le faisait pas mais tout récemment il a écrit cette lettre et s'est adressé à moi pour me demander sa grâce", a ainsi dit Vladimir Poutine. "Il a déjà passé plus de dix ans en détention, c'est une punition sérieuse, il invoque des circonstances d'ordre humanitaire - sa mère est malade - et j'estime que l'on peut prendre cette décision", a encore déclaré Vladimir Poutine.
Mais un des avocats de Mikhaïl Khodorkovski, Karina Moskalenko, a déclaré ne pas disposer des informations selon lesquelles l'ancien opposant aurait fait la demande de grâce. "Je ne peux pas confirmer ni démentir, nous n'avons pas d'information", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Vladimir Poutine a fait ces déclarations après la fin d'une grande conférence de presse annuelle donnée jeudi à Moscou.
Avec AFP