Les réseaux sociaux au cœur des manifestations en Ukraine

En Ukraine, c’est sur les réseaux sociaux qu’ont été spontanément relayés les premiers appels à manifester après la décision du gouvernement de renoncer à la signature d’un accord avec l’Union européenne. Depuis, les protestataires restent toujours mobilisés dans la rue et continuent d’utiliser le web pour s’organiser.

Cette page Facebook qui réunit plus de 110 000 internautes fait ainsi office de QG virtuel au mouvement. Y sont diffusés, jour après jour, les points de rassemblements et les consignes données pour éviter tout débordement, ainsi que des adresses de commerces accueillant les manifestants pour qu’ils puissent se restaurer et se réchauffer avant de repartir manifester dans le froid.

Et alors que de nombreux provinciaux se sont rendus à Kiev pour y rejoindre la fronde pro-européenne, des habitants de la capitale proposent des solutions d’hébergement à ces opposants venus des quatre coins du pays via cette page Facebook.

Des réseaux sociaux qui sont également mis à contribution pour témoigner de l’ampleur de la mobilisation et des actions entreprises par les protestataires. Des manifestants qui ont, par exemple, redécoré à leur façon le grand sapin de Noël de la place de l’indépendance en le parant de jaune et de bleu, les couleurs des drapeaux de l’Ukraine et de l’Union européenne.

Les femmes arabes font campagne contre les violences

« Do You Know? », c’est-à-dire « Le Savez-Vous ? », c'est le nom d’une nouvelle campagne menée par un collectif d’activistes féministes du monde arabe. Lancée le 25 novembre à l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, cette campagne s’attaque sur la Toile à toutes les formes de violences : physiques, sexuelles ou encore économiques. Des phénomènes favorisés, selon ces militantes, par les lois en vigueur dans cette région du monde.

À l’aide d’infographies, le collectif passe en revue la législation de chacun des pays arabes, de la Jordanie à la Mauritanie. On apprend par exemple qu’au Yémen, les femmes sont considérées par la loi comme la propriété privée de leurs maris, que le code pénal Egyptien autorise les hommes à « discipliner » leurs épouses, ou encore que les Soudanaises peuvent écoper de 40 coups de fouet pour avoir mis des vêtements qui porteraient atteinte à la « pudeur publique ».

Une campagne d’information encouragée sur les réseaux sociaux où certains apportent leurs contributions sur la législation de leurs propres pays. D’autres choisissent d’afficher leur soutien en image, comme cet homme syrien qui brandit une pancarte indiquant qu’il considère le fait de battre une femme comme un signe de faiblesse et non de virilité.

Des violences dont s’inquiète aussi UN Women. Comme cette agence de l’ONU l’illustre à travers plusieurs vidéos récemment mises en ligne qui dénoncent notamment les mariages forcés et les violences domestiques, 7 femmes sur 10 dans le monde auraient déjà subi des violences, sous une forme ou une autre.

Google Street View dans les lieux de transit

L’aéroport Bajitas à Madrid, celui de Narita à Tokyo, ou encore la gare de Waterloo, à Londres… Sur Google Street View, il est désormais possible de se balader virtuellement dans ces lieux de transit. Le géant américain vient en effet d’ajouter les zones publiques d’une quinzaine d’aéroports et de près de 60 gares ferroviaires à son service de navigation. Un outil destiné à aider les voyageurs à mieux préparer leur passage dans ces lieux où il est parfois difficile de se retrouver.

Now trending on social networks

C’est parce que son fils Noah refusait obstinément de porter des lunettes que l’internaute américaine Lindsey Fisher a créé ce groupe Facebook baptisé « Glasses for Noah ». Objectif : inviter des proches à publier des photos d’eux avec une monture au bout du nez, et prouver ainsi au petit garçon de 4 ans que porter des lunettes n’a rien de si dramatique. Mais ce sont finalement des dizaines de clichés envoyés par des inconnus qui y ont été publiés. Des portraits qui montrent que tout le monde peut avoir des problèmes de vue, que ce soit des enfants, des adultes, ou même des super-héros.

Vidéo du jour

Courir un demi-marathon avec une bouteille de lait sur la tête, parcourir la plus longue distance possible en sautillant, ou encore jongler la tête en bas… Voici quelques-uns des records improbables détenus par l’américain Ashrita Furman, l’homme le plus cité au Guinness Book. Des performances à découvrir dans « The Record Breaker », un documentaire en ligne disponible sur le site Vimeo, dans lequel le réalisateur Brian McGinn nous emmène à la rencontre de cet homme à l'énergie débordante.