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Fusillade dans les locaux du journal Libération à Paris

Lundi matin, un forcené est entré dans les locaux du quotidien français Libération, à Paris, et a ouvert le feu avec un fusil de chasse. Un assistant photographe de 27 ans a été blessé. Le tireur a pris la fuite

URGENT 12h50 : Des coups de feu ont été tirés devant l'une des tours de la Société Générale à la Défense, près de Paris, sans faire de blessé, ont annoncé la banque et la police.

La Société Générale confirme qu'un homme seul a ouvert le feu sur la voie publique devant les tours SG. Pas de blessé. La police fait son travail d'enquête", peut-on lire dans un communiqué publié par la banque sur son compte Twitter. Aucun lien n'a pour l'instant été établi avec le la fusillade au journal Libération.

Lundi 18 novembre, un homme armé est entré dans le hall d'entrée des locaux du quotidien Libération, dans le IIIe arrondissement de Paris et a ouvert le feu avant de prendre la fuite. 

Après avoir tiré à deux reprises, l'agresseur a quitté le bâtiment sans que l'on ne sache rien de ses motivations. Un homme de 27 ans a été grièvement blessé et hospitalisé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Le blessé, atteint au thorax, est un assistant photographe, extérieur au journal, qui était présent pour effectuer des prises de vue, a rapporté un journaliste.

"Il n'a rien dit, il est entré et a tiré deux coups de feu", a déclaré sur BFM TV Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction de Libération.

"Ça ressemble à des impacts de chevrotine, mais je ne peux pas m'avancer", a-t-il ajouté, précisant qu'au sein de sa rédaction, "il y a une grande indignation, une grande émotion" après le drame.

La semaine passée, un homme avait déjà fait irruption dans les locaux parisiens de la chaîne d'information BFM TV et menacé plusieurs personnes avec une arme. Il n'avait finalement pas fait usage de celle-ci.

"Cet homme est toujours en fuite et les deux enquêtes ont été confiées à la brigade criminelle", a-t-on dit à Reuters. Si l'hypothèse n'est pas écartée, rien n'indique pour autant que les deux affaires soient liées.

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, se sont rendus dans les locaux du journal en fin de matinée.

"On est les témoins horrifiés d’un drame. Quand on entre avec un fusil dans un journal, dans une démocratie c’est très très grave, quel que soit l’état mental de cette personne", a cependant souligné à l’AFP le directeur de publication du journal Nicolas Demorand. Il tiendra une conférence de presse à 18 heures, à Paris, au siège du quotidien. "Si les journaux et les médias doivent devenir des bunkers, c’est que quelque chose ne tourne pas rond dans notre société", a-t-il déploré.

Avec dépêches AFP et REUTERS