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"Ces dîners que Pékin ne digère pas"

Presse internationale, jeudi 7 novembre 2013. Au menu de la revue de presse internationale, les soupçons d’empoisonnement au polonium de Yasser Arafat, la répression en Chine et une gaffe signée Joe Biden.

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Au menu de la presse internationale ce matin, ces résultats d’analyses effectuées sur la dépouille de Yasser Arafat par un laboratoire suisse, qui iraient dans le sens d’un empoisonnement au polonium, selon un rapport diffusé hier par la chaîne qatarie Al-Jazeera.
Ces révélations sont reprises à la une du Independant, qui évoque une "arme du crime" peut-être enfin retrouvée, des traces de polonium sur le corps du leader palestinien 18 fois supérieures à la moyenne - des niveaux mortels.
Arafat empoisonné ? C'est ce qu'affirme, depuis le début, sa veuve, Souha Arafat, rappelle The Guardian, qui évoque également la plainte qu’elle a déposée en France, l’année dernière, pour assassinat. Crime ou non, la timide reprise des  négociations de paix se retrouve dans une phase plus délicate, selon The Guardian, dans la mesure où ces révélations risquent d’accroître encore un peu plus le ressentiment à l’égard d’Israël, en Cisjordanie et à Gaza.
En Chine, des engins explosifs visant apparemment le siège du Parti communiste chinois de la province du Shanxi, dans le nord du pays, ont fait un mort hier. Cette explosion intervient dix jours après qu’une voiture a explosé place Tienanmen, à Pékin. On ignore toujours si les deux événements ont un lien, mais ce qui est certain, c’est que la presse chinoise s’emploie à minimiser ce qui s’est produit hier. The China Daily se limite à un article succin et factuel au bas de sa page 3, racontant que la police a commencé son enquête.
Pékin n’a pas désigné de coupable pour le moment, du moins pas encore. Le Figaro rappelle comment les autorités chinoises ont, en revanche, rapidement montré du doigt, après l’attentat de Tienanmen, la minorité ouïghoure et renforcé, dans la foulée, le contrôle sur cette communauté musulmane du Xinjiang. Les Ouïghours dénoncent les tentatives d’éradication de leur culture ainsi que leur marginalisation économique, alors que la province est assise sur un tas de pétrole.
Et ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à faire les frais de la sévérité des autorités, qui ont accentué la répression de la dissidence - à voir ce matin dans The Wall Street Journal, qui rapporte que Pékin a envoyé en prison plusieurs militants à l’origine de diners organisés chaque dernier week-end du mois; des diners où les participants débattent des échecs du système judiciaire, de l’accès à l’éducation, de la corruption, de la démocratie et autres sujets qui fâchent. The Wall Street Journal parle de 18 personnes arrêtées depuis le mois de mars.
Et on termine plus légèrement avec une gaffe signée Joe Biden. Le vice-président est connu outre-Atlantique pour ses impairs, il s’est notamment illustré durant la campagne en demandant au sénateur du Missouri, Chuck Graham, de se lever pour saluer la foule avec lui, à un meeting… avant de réaliser que Chuck Graham se déplace en chaise roulante. Dernier exploit en date, mardi dernier. Slate raconte que Joe Biden a pris son téléphone pour féliciter de sa victoire le nouveau maire de Boston, Marty Walsh… son interlocuteur s’appelait bien Marty Walsh, sauf que ce n’était pas LE Marty Walsh nouvellement élu, mais un homonyme, qui regardait à ce moment-là tranquillement la télé avec son épouse, chez lui.
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