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Presse internationale, Lundi 7 octobre 2013. Au menu de la revue de presse internationale, les révélations du Guardian sur le système de surveillance mis en place par le FSB pour les JO de Sotchi, deux opérations américaines en Libye et en Somalie, et Assad, inamovible.
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On commence cette revue de presse internationale avec ces révélations du Guardian sur la mise en place d’un système de surveillance sans précédent en Russie, pour les prochains JO de Sotchi.
Le système mis en place par Moscou serait l'un « des plus intrusifs et systématiques de l'histoire des Jeux», d’après The Guardian, qui a eu accès à une série de documents recueillis par des journalistes russes. Selon leurs informations, aucune communication, téléphonique ou Internet, ne devrait échapper à la surveillance du Service fédéral de sécurité russe, le FSB. Leur enquête révèle notamment que des équipements ont récemment été installés à Sotchi pour intercepter toutes les communications, mais aussi de filtrer des mots clés ou expressions jugés «sensibles» dans les mails, les chats ou les réseaux sociaux. Le FSB s'appuierait notamment sur un système d'interception des communications baptisé Sorm, un système qu’un chercheur canadien compare au système de surveillance américain Prism.
Les Jeux de Sotchi qui sont déjà dans la ligne de mire des organisations de défense des droits des homosexuels depuis la promulgation d’une loi interdisant la «propagande homosexuelle » envers les mineurs. Cette loi est accusée de valider la stigmatisation croissante des homosexuels en Russie - et d’ailleurs, rappelle The Guardian, les mots clés relatifs à ce sujet pourraient bien figurer parmi les principales cibles du FSB. Le journal rappelle que des défenseurs des droits de l’Homme ont appelé au boycott de ces JO pour dénoncer la loi russe.
A noter également ce matin, ces deux raids américains en Somalie, et en Libye, où un commando est parvenu à capturer l’un des chefs présumé d’Al-Qaïda. USA Today évoque une opération en Libye menée par des Navy Seals, assistés par le FBI et la CIA, qui aurait conduit à l’arrestation d’Abou Anas, un djihadiste qui figurait sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, avec une récompense promise de 5 millions de dollars, et qui aurait été transporté à bord d’un navire de guerre de l’US Navy se trouvant dans la région, où il serait actuellement interrogé. L’opération en Somalie visait, elle, un dirigeant shebab qui aurait quant à lui probablement été tué - mais les forces spéciales américaines auraient été obligées de se retirer avant d’avoir confirmation de cette mort. Deux opérations réussies, estime USA Today, qui évoque des entreprises certes risquées mais «efficaces», qui donneraient la preuve de la supériorité des opérations commando sur l’utilisation des drones.
En Syrie, les experts en désarmement chimique de l’ONU ont entamé la destruction de l'arsenal du régime. Assad a cédé - mais pour c’est mieux asseoir son pouvoir, selon Gulf News, qui fait état des divisions qui continuent de déchirer l’opposition, tandis que le président syrien, lui, est parvenu à redorer son blason en acceptant de coopérer.
Bachar El Assad auquel ses deux principaux alliés n’ont pas manqué, relève de son côté le journal jordanien Al Dostour, ni l’Iran, qui a réussi à convaincre les occidentaux que c’est avec lui seul qu’il faut poursuivre les négociations, ni la Russie, alliée indéfectible du dictateur syrien. Bachar El Assad bénéficierait aussi d’une sorte de soutien tacite de la part d’Israël, qui préfèrerait un président syrien affaibli à un inconnu peut-être plus vindicatif à son égard
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