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Presse française, Mercredi 2 octobre. Au menu de la presse française ce matin, la paralysie de l’administration américaine, les habits neufs du pape François, le Nord Mali et l’espoir des victimes de l’attentat de la rue Copernic.

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Au menu de la presse française, ce matin, la paralysie administrative aux Etats-Unis, où le gouvernement fédéral vient d’être contraint de fermer, faute de budget.
800 000 fonctionnaires «non essentiels» sont au chômage technique depuis hier, et le Monde rappelle que ce «shutdown» n’est que le premier épisode d’un mois à haut risque: s’il n’y a pas d’accord au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette américaine, le pays se retrouvera alors en défaut de paiement. «Jefferson, réveille-toi, ils sont fous!», s’exclame le Monde.
«Barack Obama est confronté à une grave crise politique», constate également le Figaro . Le président de la première puissance du monde n’a «jamais été aussi seul», après une série de déconvenues ces dernières semaines, sur le contrôle des armes à feu, la réforme de l’immigration, ou encore l’encadrement des écoutes de la NSA.
Et si ce scénario de paralysie administrative arrivait en France? Exercice de politique fiction avec les Echos - sauf qu’en France, ça n’est pas «concevable», rappelle le journal, d’abord pour une raison juridique, la Constitution américaine est bâtie sur un système de pouvoirs et de contre-pouvoirs entre le président et le Congrès qui n’existe pas en France, pour une raison politique: il est impensable qu’un grand parti prenne le risque de s’aliéner l’opinion à l’approche d’un scrutin. Enfin il y aurait aussi une raison historique: l’Etat en France est «au cœur de l’identité nationale». S’il s’arrête, c’est donc «le cœur du pays qui semble ne plus battre».
Le phénomène est inconcevable en France - et ce serait bien regrettable, d’après l’Opinion , qui se désole de ce que le parlement français ne puisse pas forcer le gouvernement à une «fermeture administrative»: «c’est pourtant bien le rôle des élus que de veiller à la bonne gestion de l’Etat».
De son côté, Libération a choisi de revenir sur la réforme du gouvernement de l’Eglise qui doit être lancée vendredi par le pape François - à voir à la Une: «Le chapeau neuf du pape» - et non «le château neuf du pape» (on est en forme à Libération). Le pape François parviendra-t-il enfin à faire évoluer une institution souvent décriée pour son conservatisme?
A noter également ce matin, ce nouvel accès de fièvre dans le nord du Mali, où  des accrochages ont opposé en début de semaine l'armée à la rébellion touareg. Le Mouvement national de libération de l'Azawad, le MNLA, semble vouloir se rappeler au bon souvenir du président IBK: «Nous encourageons le président malien à respecter ses engagements pour trouver une solution politique au conflit qui nous oppose», déclare son porte-parole dans le Figaro , qui évoque la «fragilité de la transition» en cours.
Et on termine avec l’espoir des victimes de l’attentat de la rue Copernic de voir enfin son auteur présumé traduit devant la justice. Le Parisien revient sur les 32 années de combat qui vont aboutir à l’examen, par le Canada, de la demande d’extradition vers la France d’Hassan Diab, aujourd’hui professeur de sociologie  à Ottawa. Ce canadien d’origine libanaise est suspecté par le juge antiterroriste Marc Trévidic d’être le poseur de la bombe qui a tué 4 personnes et blessé des dizaines d’autres lors de l’attentat du 3 octobre 1980, visant la synagogue de la rue Copernic, à Paris.
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