Presse française, mercredi 18 septembre. Au menu de la presse française ce matin, le déficit galopant de la Sécurité sociale, la réforme des retraites, la fin d’un psychodrame à l’UMP et la haine sur les réseaux sociaux après le meurtre d’un braqueur par un bijoutier.
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Au menu de la presse française, ce matin, un rapport de la Cour des comptes sur le dérapage des déficits sociaux, qui préconise une série de mesures à lancer en urgence.
Mais "où (va-t-on) bien pouvoir trouver les économies pour sauver la sécurité sociale?". Les réponses proposées par ce rapport dans le Figaro, qui explique que ces propositions ciblent tout particulièrement les hôpitaux français, où dormiraient de "considérables gisements d’économies". Le Figaro parle de "grand gasp" de dysfonctionnements "ruineux" du système de santé français, ainsi qu’une incapacité de la Sécu "à se rationaliser et se moderniser".
A la rubrique déficit et économies, encore, la présentation aujourd’hui par le gouvernement de sa réforme des retraites. Comment les Français la perçoivent-ils ? 20 minutes a posé la question à trois générations d’une même famille, et ce qu’il en ressort, c’est que cette réforme apparaît comme un changement inéluctable auquel on se résigne, surtout chez les plus jeunes.
La réforme des retraites contre laquelle les syndicats appellent à une nouvelle mobilisation, sauf la CFDT, qui juge le projet du gouvernement "équilibrée". Son patron, Laurent Berger, peste dans le Parisien contre ce qu’il qualifie de "syndicalisme de la désespérance": "arrêtons de râler systématiquement". Il juge la réforme du gouvernement "équilibrée" parce qu’elle comporte selon lui "des mesures de justice pour les salariés les plus fragiles", notamment sur la question de la pénibilité. Quant aux jeunes, dont la CGT dit qu’ils sont les grands perdants de cette réforme, il estime que "l’agression qui leur est faite, c’est (surtout) la dégradation de la situation de l’emploi et la précarité galopante".
A droite, c’est peut-être la fin de la polémique après les propos de François Copé sur le Front national. Le psychodrame durait depuis une semaine. D’après le Figaro, il semble effectivement qu’on se soit enfin mis d’accord à l’UMP. Voici la ligne qui a été définie par le bureau politique: non, l’UMP n’appelle pas à voter FN en cas de triangulaires au second tour des municipales, car l’UMP est opposée "à tous les sectarismes et tous les extrémismes". Mais, estime le Figaro, le vrai débat sur le FN a été "éludé": "le 'ni-ni', ni alliance avec le FN ni avec le PS, est désormais la position commune, y compris des plus allergiques au FN. Plus personne ne prône le "front républicain". Ce glissement traduit une évolution des électeurs, (mais) ce ne sera peut-être pas la dernière».
Enfin, Libération revient sur la mobilisation des réseaux sociaux en faveur de ce bijoutier de Nice qui a tué son braqueur, une mobilisation sans précédent en France. Plus d’un million et demi d’internautes ont apporté leur soutien à ce commerçant accusé d’homicide volontaire.
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