Le président François Hollande a rencontré son homologue libanais Michel Sleimane samedi, lors de l'ouverture des 7e Jeux de la Francophonie à Nice. Il a déclaré que le Liban ne devait pas être "affecté par ce qui se passe en Syrie".
En marge de l’ouverture des 7e Jeux de la francophonie à Nice, le président François Hollande a déclaré samedi 7 septembre que le Liban devait être " tenu absolument à l'écart de tout ce qui peut se produire et se produit déjà" en Syrie.
itLe président français s’est entretenu dans la journée avec ses homologues libanais, ivoirien et sénégalais. Après son entrevue avec le président libanais Michel Sleimane, qui n’a pas fait de déclaration, le chef de l’État a rappelé "la position constante de la France pour l'unité, la sauvegarde, la sécurité du Liban qui ne peut et ne doit pas être affecté par ce qui se passe en Syrie". "J'ai insisté (...) pour lui dire que si nous avions à agir dans les prochaines semaines, ce serait pour punir un régime qui a utilisé des armes chimiques en aucune façon pour porter un conflit au-delà de son propre cadre, c'est-à-dire la Syrie".
Hollande s'adressera aux Français en fin de semaine
François Hollande a ajouté qu’il s’adresserait aux Français sur la Syrie après le vote du congrès américain, la remise du rapport des experts onusiens sur l'usage d'armes chimiques et une éventuelle saisine du Conseil de sécurité des Nations unies.
Il s'est en outre félicité du ralliement de l'Allemagne à une déclaration des Européens condamnant fermement le régime de Bachar al-Assad dans l'attaque chimique du 21 août à l'est de Damas. "Je constate que nos positions avancent, je vois que les Européens se sont également réunis pour appuyer une solution qui est celle de la condamnation des armes chimiques et le texte européen (de Vilnius) soutient que tous les éléments les plus forts vont dans le sens de la responsabilité du régime" de Damas, s'est félicité François Hollande.
Rappelant qu'il "n'y aura pas de solution militaire en Syrie", il a répété qu'il "y aura une action militaire conduisant à une solution politique et dans les meilleurs délais". "Et ça aussi, c'est ce que voulaient les Européens et que la France appuyait", a ajouté le président.
Avec dépêches