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Hollande : le retrait britannique ne change rien à la position de la France

Dans un entretien accordé au Monde, François Hollande a affirmé que le refus britannique de participer à une action militaire en Syrie ne changeait rien à la position française. Le chef de l'État reste déterminé à agir après le "massacre chimique".

"Le massacre chimique de Damas ne doit pas rester impuni", a insisté François Hollande dans un entretien publié par "Le Monde" vendredi 30 août.

Le président français a en outre assuré que le retrait du Royaume-Uni d'une éventuelle coalition après le refus des parlementaires ne changeait pas la position de la France

"Chaque pays est souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France", a ainsi rappelé le chef de l'État.

S'il rejette toute intervention avant le départ de Syrie des inspecteurs onusiens, il n'exclut pas en revanche d'agir avant que le Parlement ne se réunisse mercredi prochain, expliquant disposer "d'un faisceau d'indices qui vont dans le sens de la responsabilité du régime de Damas" dans l'utilisation d'armes chimiques.

Jeudi 29 août, les députés britanniques ont rejeté par 285 voix contre 272 une motion présentée par le Premier ministre David Cameron qui défendait le principe d'une intervention militaire en Syrie. Suite à cela, Barack Obama a fait savoir qu'il cherchait toujours à former une coalition pour agir en Syrie, sans exclure toutefois la possibilité d'agir de façon unilatérale.

Avec dépêches