Au moins deux roquettes tirées du Liban ont touché jeudi le nord d'Israël sans faire ni victimes ni dégâts, déclarent la police israélienne et les services de sécurité libanais. Pour l'heure, l'attaque n'a pas été revendiquée.
La police israélienne et les services de sécurité libanais annoncent que deux roquettes au moins ont été tirées depuis la région de Tyr, au sud du Liban, vers Israël. Il n'y a pas de victimes ni de dégâts.
L'armée israélienne a par ailleurs indiqué que le bouclier antimissile Iron Dome avait intercepté au moins une roquette et a demandé aux habitants de la région de demeurer à proximité des abris.
L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. Mais de son côté Israël impute cette action à une "organisation djihadiste internationale", le terme employé par l'État hébreu pour qualifier Al-Qaïda ou ses franchises. "Nous frapperons quiconque tente de nous faire du mal", a prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Incidents frontaliers à intervalles réguliers
C'est la première fois depuis mai dernier qu'un tel incident se produit.
Le sud du Liban, bastion du Hezbollah chiite libanais, a déjà été utilisé par le passé par des activistes palestiniens pour tirer sur le territoire israélien. Le Hezbollah, bête noire d'Israël, n'a plus revendiqué de tir de roquettes vers l'État hébreu depuis la fin du conflit de 2006.
Les incidents frontaliers entre Israël et le Liban se produisent toutefois à intervalles réguliers. Dans la nuit du 6 au 7 août dernier, plusieurs soldats israéliens ont été blessés dans des explosions survenues après une incursion israélienne à Labbouné, au Liban-Sud.
Avec dépêches