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Croissance française : rebond inattendu de 0,5 % au deuxième trimestre

La croissance française a enregistrée une hausse inespérée de 0,5 % au deuxième trimestre, selon les estimations de l'Insee. Un rebond qui marque techniquement une sortie de récession dont le ministre de l'Économie Pierre Moscovici se félicite.

La croissance française a progressé de 0,5 % au deuxième trimestre. Un rebond inattendu enregistré grâce à une consommation dynamique, selon les premiers résultats des comptes nationaux trimestriels publiés mercredi 14 août par l'Insee. L'institut a confirmé dans le même temps le recul de 0,2 % du produit intérieur brut du premier trimestre, qui faisait suite à une baisse d'ampleur similaire au quatrième trimestre 2012.

Le retour à un taux de croissance positif après deux trimestres de baisse marque techniquement une sortie de récession pour l'économie française. La hausse de 0,5 % est la plus forte depuis celle de 1,1 % enregistrée au premier trimestre 2011.

Pour le deuxième trimestre 2013, 26 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2 % du PIB, leurs estimations allant de -0,1 % à +0,4 %. L'Insee, dans sa note de conjoncture publiée en juin, tout comme la Banque de France anticipaient de même un PIB en hausse de 0,2 %.

"Signes encourageants de reprise"

Le ministre de l'Économie, Pierre Moscovici s’est immédiatement  félicité de "ce très net rebond de la croissance". "Ce chiffre, supérieur aux prévisions disponibles, confirme la sortie de récession de l'économie française, que laissaient déjà entrevoir les dernières enquêtes de conjoncture et les chiffres récents de la production industrielle, de la consommation des ménages et du commerce extérieur. Il amplifie les signes encourageants de reprise déjà soulignés précédemment", a déclaré le ministre dans un communiqué.

Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,4 % sur le trimestre, portées par les achats d'énergie (+2,4 %) du fait de la mauvaise météo du printemps, mais aussi d'automobiles (+2,1 %) qui enregistrent leur première hausse depuis fin 2011.

L'investissement, en baisse pour le sixième trimestre consécutif, s'est replié de 0,5 %, le recul de l'investissement des entreprises non financières atteignant 0,1 % et celui des ménages 1,7 %.

Avec dépêches