logo

Younoussi Touré, président de l'Assemblée nationale du Mali, revient sur l'élection présidentielle

Invité du journal de l'Afrique sur FRANCE 24, Younoussi Touré, le président de l'Assemblée nationale du Mali, a affirmé que la France n'avait pas fait de forcing pour la date de l'élection présidentielle, fixée au 28 juillet.

Dans un entretien accordé à FRANCE 24 mardi 23 juillet, Younoussi Touré, président de l’Assemblée nationale du Mali, est revenu sur l'élection présidentielle prévue dans quelques jours dans son pays. Interrogé sur le choix controversé de la date du 28 juillet, il a assuré que c’était le Mali et non la France qui en était responsable. "Le gouvernement a présenté une feuille de route à l’Assemblée nationale que nous avons adoptée, et toutes les limites qui sont aujourd’hui soulevées par les uns et les autres ont été déjà évoquées à cette période", a-t-il expliqué.

Répondant aux critiques sur les problèmes sécuritaires à Kidal qui limitent le nombre de villages pouvant accéder au vote national, Younoussi Touré a tenté de se montrer positif : "Je ne pense pas qu’on puisse dire aujourd’hui que l’élection ne sera organisée que dans deux ou trois villages, a déclaré le président de l’Assemblée nationale malienne. On a encore quelques jours pour aller de l’avant : il faut attendre la veille des élections pour savoir exactement quelles localités sont concernées."

De même, il a minimisé la portée des enlèvements d’agents électoraux dans cette région du Nord-Mali, rappelant que ces agents avaient été relâchés et que "l’auteur de ces enlèvements (avait) lui-même été incarcéré".

Enfin, concernant la légitimité du scrutin et son déroulement sans heurts, Younoussi Touré a appelé "la communauté internationale, y compris la France", à assurer la sécurité et la "neutralité" des candidats et des votants.

Vous pouvez retrouvez ci-dessous l’intégralité de cet entretien.

it
Entretien : Younoussi Touré, président de l'Assemblée nationale du Mali
Younoussi Touré, président de l'Assemblée nationale du Mali, revient sur l'élection présidentielle