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Égypte : nouvelle attaque dans le Sinaï, au moins trois morts

Au moins trois personnes sont mortes et 17 autres ont été blessées dans l'attaque à la roquette d'un car d'ouvriers dans le nord de la péninsule du Sinaï, où les violences se multiplient depuis la chute de Mohamed Morsi le 3 juillet.

Nouveaux actes de guérilla meurtriers dans le Sinaï : des hommes armés, supposés être des extrêmistes islamistes, ont visé lundi 15 juillet au petit matin un car avec des tirs de roquette. Au moins trois personnes ont été tuées et 17 autres blessées.

"Le bus a été attaqué à la roquette près de l'aéroport d'Al-Arish. Trois personnes sont

mortes et 17 ont été blessées", a déclaré un responsable de la sécurité. Le véhicule transportait des ouvriers d'une cimenterie dans le nord de la péninsule du Sinaï, à Al-Arish, ont indiqué des sources médicales et sécuritaires.

Dans un communiqué, un porte-parole militaire, le colonel Ahmed Aly, a déclaré qu'"un groupe terroriste" avait visé un véhicule de police mais frappé celui des ouvriers par erreur.

Affrontements près de la frontière israélienne

Cette attaque est survenue quelques heures après des affrontements entre des hommes armés et l'armée égyptienne, près de la frontière israélienne. Les combats ont eu lieu dans la région de Al-Wifaq, dans le nord du Sinaï, après une tentative ratée de faire sauter un véhicule de police avec des explosifs. Une région censée pourtant être démilitarisée, conformément aux accords de paix avec Israël conclus en 1973.

Depuis la destitution du président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet, les attaques se sont multipliées dans la partie de la péninsule du Sinaï frontalière avec la bande de Gaza et Israël. La semaine dernière, un policier de haut rang a ainsi été tué par des hommes armés et un copte a été trouvé décapité , tandis que deux personnes ont trouvé la mort dans une attaque contre un poste de contrôle.

Réputée pour être poreuse et échapper au pouvoir central égyptien, le nord de la péninsule du Sinaï était déjà le théâtre de problèmes de sécurité récurrents depuis le renversement du régime d'Hosni Moubarak début 2011.

Avec dépêches