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La Chine lance son site de pétitions

Aujourd’hui sur le net, la Chine lance son site de pétitions en ligne. Une partie de la Toile réagit avec humour au scandale Prism. Et une vidéo propose de se perdre dans le brouillard de San Francisco.

La Chine lance son site de pétitions

Le gouvernement chinois a lancé lundi son site de pétitions en ligne pour recueillir les plaintes des citoyens à travers le pays. Mais alors que cette nouvelle plateforme a rencontré des problèmes techniques qui l’ont rendu inaccessible le jour de son inauguration, de nombreux internautes s’interrogent sur l’efficacité de ce site qui vise à moderniser le système de pétitions en Chine.

Un système hérité de l’époque impériale qui est censé permettre aux citoyens de porter plainte dans la capitale, en dernier recours, pour dénoncer les abus et les injustices des autorités de leur province ou de leur village. Aujourd’hui, ces plaintes concernent notamment des affaires d’expropriations forcées ou de corruption. Mais peu d’entre elles aboutissent, et les pétitionnaires sont souvent brutalisés avant d’être renvoyés chez eux ou jetés en prison.

Le nouveau site de pétitions provoque donc des réactions mitigées sur les réseaux sociaux chinois. À l’image de ce caricaturiste, certains craignent en effet que les informations personnelles fournies lors de l’ouverture d’un dossier ne soient finalement utilisées pour réprimer les pétitionnaires.

D’autres estiment quant à eux que cette plateforme n’est qu’une pâle copie de « We The People », le site de pétitions citoyennes de la Maison Blanche. Un portail qui a été inondé, ces derniers mois, de requêtes d’internautes chinois pour demander, par exemple, l’extradition d’une Chinoise soupçonnée de tentative de meurtre.

Prism : après le scandale, la parodie

« Yes we scan ». Comme en témoigne cette affiche numérique, c’est avec une pointe d’humour qu’une partie du web réagit aux révélations toujours plus nombreuses sur PRISM, le programme de surveillance électronique des services de renseignements américains.

Ainsi, la journaliste Clara Jeffery a lancé sur Twitter un concours qui consiste à parodier des livres pour enfants. Des ouvrages dont les couvertures ont été estampillées du logo de la NSA, alors que certains personnages ont pris les traits de son directeur, le Général Keith Alexander. Parmi les créations les plus amusantes : ce pastiche du livre « où est Charlie ? » où il ne s’agit plus de retrouver la trace du héros puisque les autorités américaines savent déjà exactement où il se trouve.

Allant plus loin, des programmeurs ont, eux, réalisé un jeu vidéo qui permet aux internautes d’incarner Edward Snowden, l’informaticien à l’origine des fuites sur PRISM dans les médias. Une mise en situation amusante où le joueur doit pirater des données de la NSA sans se faire attraper par les agents fédéraux lancés à ses trousses.

Enfin, « Data dealer », un autre jeu électronique propose de se glisser dans la peau d’un revendeur de données personnelles. Le but est ainsi de récolter le plus d’informations possible concernant des utilisateurs de réseaux sociaux afin de les vendre au plus offrant, qu’il s’agisse d’entreprises privées ou de gouvernements. Une manière ludique de s’intéresser aux dangers que font peser les nouvelles technologies sur la vie privée.

Tendance du jour sur les réseaux sociaux

Poser en t-shirt avec les mains non pas dans les manches, mais dans le dos. Voici ce en quoi consiste le #Hernandezing. Une mode inspirée de cette photo de l’arrestation, mercredi dernier, du joueur de football américain Aaron Hernandez, qui a été inculpé du meurtre de l’une de ses connaissances. Depuis, des internautes s’amusent donc à reproduire cette scène à leur façon, tandis que d’autres préfèrent parodier cette autre photo du jeune footballeur posant avec un revolver. Un phénomène de mauvais goût pour de nombreux utilisateurs qui estiment qu’une affaire d’homicide ne devrait pas faire l’objet de ce genre de plaisanteries.

Les saisons sur Google Maps

Pour réaliser sa série de photos baptisée « Juxtapose », l’artiste Daniel Schwarz a mis en parallèle des images satellites d’endroits isolés de la planète prises à différentes périodes de l’année. Un projet à travers lequel il entend révéler la poésie des forces de la nature et pour lequel il n’a effectué aucune retouche pour que son œuvre reste aussi fidèle à la réalité que possible.

Vidéo du jour

Fasciné par le fameux brouillard qui recouvre régulièrement San Francisco aux Etats-Unis, le photographe Simon Christen a réalisé cette magnifique vidéo en timelapse qui illustre ce phénomène climatique caractéristique de la ville californienne. Un travail qui offre un résultat tout simplement féerique…

Tags: Chine, Internet,