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Le service français de santé des Armées a mis fin au suspense entourant le lieu de convalescence du président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui a été transféré de l'hôpital du Val-de-Grâce vers un autre établissement de la capitale française.
Son état de santé et son lieu de convalescence alimentent les discussions à Paris et à Alger depuis près d'un mois. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé fin avril à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce de la capitale française, a été transféré mardi "dans un établissement parisien du service de santé des Armées", a-t-on appris de source proche du dossier.
Le nom de l'établissement n'a pas été précisé par ce service du ministère de la Défense. Un membre du gouvernement français avait confié dans la journée à des journalistes que M. Bouteflika, âgé de 76 ans, devait être transféré "aux Invalides pour suivre sa convalescence".
Ce transfert a été confirmé en début de soirée à l'AFP, de source proche du dossier.
Le président algérien avait été hospitalisé le 27 avril au Val-de-Grâce "à sa demande", précise le communiqué du service de santé des armées.
Alger se veut rassurant
Lundi encore, le flou restait entretenu sur la réalité de son état de santé. Les autorités algériennes ont dénoncé les "fausses" informations publiées par certains médias, affirmant que son pronostic vital n'a jamais été engagé et qu'il se reposait.
"Après avoir subi des examens médicaux à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, le président de la République, dont le pronostic vital n'a jamais été engagé et qui voit son état de santé s'améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d'observer un strict repos en vue d'un total rétablissement", selon une déclaration du Premier ministre Abdelmalek Sellal, citée par l'agence APS.
"La maladie du président Bouteflika ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir", affirmait encore M. Sellal dont c'était la première déclaration depuis le 11 mai sur la santé du chef de l'Etat, qui avait déjà été soigné en 2005 pour "un ulcère hémorragique à l'estomac", à l'hôpital du Val-de-Grâce.
Avec dépêches