
Au menu de la revue de presse française, l'anniversaire gueule de bois de François Hollande, la crise économique et les mauvaises nouvelles qui s'accumulent. Bref pas de cadeaux pour accompagner les bougies du président...
Pour la presse française, c'est un anniversaire en forme de gueule de bois. Un an après, l’heure n’est plus vraiment à la fête et la presse n’est pas tendre avec le président.
Le quotidien gratuit 20 minutes reprend la formule du candidat Hollande qui avait fait mouche : "Moi président". Mais entre la crise, les affaires, les manifestations, François Hollande doit composer avec une popularité au plus bas.
Même constat pour Libération : avec une cote de confiance de 24%, Hollande enregistre un record d'impopularité au bout d’un an pour un président de la Ve République.
Le Parisien-Aujourd’hui en France est allé chercher les personnalités qui avaient soutenu le candidat Hollande. Il n’y a guère plus que le chanteur Benjamin Biolay pour ne se pas se déclarer totalement déçu.
Le Parisien-Aujourd’hui en France enfonce le clou en revenant sur les 3,2 millions de chômeurs et sur les hausses d’impôt, alors même que deux pages plus loin, on apprend que 2012 a été une année prospère pour les traders. Leur rémunération représente plus de 2 milliards d’euros. Une information qui fait tâche pour un président qui voulait en finir avec la toute-puissance des banques.
La bonne nouvelle vient peut-être de Bruxelles. La Tribune revient sur le délai supplémentaire accordé par La Commission européenne à la France pour repasser sous la barre des 3% de déficit budgétaire.
Un cadeau en fait empoisonné, car cela place de facto la France dans le camp des pays en difficulté, et donc en situation de faiblesse vis-à-vis de l’Allemagne.