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Les offres de l'entreprise panaméenne NetOil et de la compagnie libyenne Murzuk ont été jugées recevables pour la reprise de la raffinerie française Petroplus de Petit-Couronne qui emploie 470 personnes, selon les syndicats CGT et CFDT du site.
Deux offres de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen (nord-ouest de la France), ont été jugées recevables mardi 2 avril par le juge commissaire et les administrateurs judiciaires en charge du dossier, a-t-on appris de source syndicale. Il s’agit d’une offre du panaméen NetOil et d’une autre du libyen Murzuq Oil. Ces deux offres seront examinées par le tribunal de commerce de Rouen lors d’une prochaine audience.
L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE-CGC s'est aussitôt félicitée de cette décision qu'elle réclamait. "C'est une très bonne nouvelle", a déclaré, à l'issue de la réunion du comité d'entreprise, Jean-Luc Brouté, secrétaire général de la CGT. Il a également précisé que les administrateurs feraient le nécessaire pour que l’audience se tienne avant le 16 avril, date à laquelle, faute de repreneur, la raffinerie Petroplus doit fermer ses portes.
Quatre candidats à la reprise
Au total, quatre offres ont été examinées ce week-end. Outre NetOil et Murzuq Oil, les deux autres candidats au rachat du site étaient Oceanmed Seasky System Limited, une société basée à Hong Kong, et GTSA, une société luxembourgeoise. "Les administrateurs ont considéré que les dossiers n'étaient pas complets ou qu'ils ne comprenaient pas de mandat officiels", a précisé Jean-Luc Brouté.
Ouverte en 1929, la raffinerie a déposé le bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Début février, les administrateurs provisoires de Petroplus ont estimé qu'aucune offre de reprise du site, à l'arrêt depuis plus d'un an, n'était assez complète pour être présentée au tribunal.
Une assemblée générale des salariés est prévue mercredi 3 avril sur le site Petroplus de Petit-Couronne, qui emploie 470 personnes. Le gouvernement s'est engagé à fournir un soutien de l'État, via le Fonds stratégique d'investissement (FSI), afin d'assurer la sauvegarde de cette raffinerie en cas d'"offre crédible".