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Pour NKM, "Ségolène Royal en est à attendre que son ex la nomme quelque part"

Pour le "Parisien Magazine", Nathalie Kosciusko-Morizet revient, ce vendredi, sur son parcours politique. Au détour d'une question posée sur Ségolène Royal, l'élue UMP décoche une pique en direction de l'ex-épouse du président François Hollande.

Si Nathalie Kosciusko-Morizet voulait que l'on parle d'elle, l'effet est réussi. La candidate UMP à la primaire pour les élections municipales de 2014 à Paris a affirmé, dans une interview accordée au "Parisien Magazine" à paraître ce vendredi, que "Ségolène Royal en est à attendre que son ex la nomme quelque part, c'est très rude".

Tout au long de l'entretien, NKM, comme on la nomme, évoque son parcours de femme politique et de féministe, à l'occasion de la journée internationale de la femme. À la question "quel regard portez-vous sur le sort de Ségolène Royal, candidate à la présidentielle en 2007 ?"  L'élue de l'Essonne répond : "il y a quelque chose de très rude dans son parcours. Elle s'est construite politiquement en parallèle à François Hollande, et l’issue n’a pas été en sa faveur. Je pense qu’elle méritait mieux que ce lot de consolation incongru", ajoute l'ex-porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2012.

Entre la plainte et le conseil, NKM poursuit en affirmant : "Elle en est à attendre que son ex la nomme quelque part. Or, le premier trésor pour une femme, c’est son autonomie. Il ne faut jamais dépendre d’un homme, ni procéder de lui", avance encore la candidate à la mairie de Paris.

Nathalie Kosciusko-Morizet affirme que "ce souci d'indépendance guide tous [s]es choix". "Je ne suis ni héritière, ni rentière, ni la dauphine, ni la protégée de quiconque", fait-elle valoir, dans une pique à sa rivale socialiste Anne Hidalgo, désignée comme candidate à Paris par l'actuel maire PS de la capitale, Bertrand Delanoë.

Par ailleurs, NKM assure avoir souffert de machisme au gouvernement. "J'ai fait deux bébés et j'ai eu droit à deux rétrogradations", dit-elle.

La femme politique met enfin en garde contre le retour du sexisme. "Il y a plus de femmes en politique qu'il y a 15 ans, mais il ne faut pas s'arrêter aux symboles. Le sexisme fait un retour remarqué à l'école", soutient-elle.

Avec dépêches