Les islamistes d'Ansaru, proches de la secte Boko Haram au Nigeria, ont revendiqué, lundi dans un communiqué, l'enlèvement de sept employés d'une société libanaise dans le nord du pays. Le groupe a déjà enlevé un Français en décembre.
Le groupe islamiste nigérian Ansaru a revendiqué, lundi, l'enlèvement ce week-end de sept employés étrangers de la société de construction libanaise Setraco, dans le nord du Nigeria.
Dans un communiqué envoyé à plusieurs journalistes par email, le groupe annonce "détenir sept personnes, dont des Libanais et leurs collègues européens travaillant pour Setraco". Le groupe, considéré comme une faction de la secte islamiste Boko Haram, dit avoir commis cet enlèvement "sur la base des transgressions et des atrocités commises envers la religion d'Allah (...) par les pays européens dans plusieurs endroits dont l'Afghanistan et le Mali".
Dans un second paragraphe, Ansaru semble menacer de mener d'autres attaques mais la syntaxe est confuse et le sens de la phrase n'est pas clair.
Un Français enlevé en décembre
En décembre, le groupe avait déjà revendiqué l’enlèvement d’un ingénieur français, Francis Collomp, dans le nord du Nigeria. Parmi les raisons alors invoquées par les ravisseurs pour justifier cet enlèvement figurait le soutien de la France à l'intervention armée en préparation au Mali.
Dans la nuit du 16 au 17 février 2013, quatre Libanais, un Britannique, un Grec et un Italien ont été enlevés lors d'une attaque survenue dans le village de Jama'are, dans l'État de Bauchi (Nord). Les enlèvements sont courants au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, avec ses 160 millions d'habitants.
FRANCE 24 avec dépêches