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Petroplus devra encore attendre pour trouver un repreneur

Les cinq offres de reprise de la raffinerie Petroplus ont été jugées irrecevables en l’état. Les candidats ont à présent jusqu’au 16 avril pour revoir leur copie. Par ailleurs, une procédure de consultation a été ouverte en vue d'un plan social.

Les cinq offres de reprises de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime, ont été jugées irrecevables "en l’état" par la direction et les administrateurs judiciaires du groupe, mercredi 6 février. "Aucun des dossiers déposés ne constitue [...] une offre susceptible d'être présentée au Tribunal dans l'objectif d'un plan de cession", indique un communiqué. Les administrateurs ont expliqué qu'il leur manquait "un engagement ferme, formalisé dans une offre structurée, des preuves de financement et un plan d'investissement et de développement, qui permettent la poursuite de l'activité et la préservation" des 470 emplois de l'usine de Seine-Maritime.

Toutefois, un délai supplémentaire a été accordé aux potentiels repreneurs : les candidats ont désormais d’ici au 16 avril, date fixée préalablement par le tribunal de commerce de Rouen pour la fermeture de la raffinerie, pour compléter leur dossier.

Confusion autour d'un repreneur égyptien

Les cinq manifestations d'intérêt ont été déposées par les sociétés Terrae, Murzuk Oil, FJ Energy Group, Damanapol International et Arabiyya Lel Istithmaraa. L’offre de cette dernière, une société égyptienne, avait été jugée sérieuse mardi par le le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. Toutefois, selon Reuters, elle aurait démenti mercredi s’être portée candidate.

Une sixième société, NetOil, a par ailleurs confirmé son offre précédente, qui avait déjà été rejetée par le tribunal, mentionnent les administrateurs.

Parallèlement à ces rejets, une procédure de consultation en vue d'un "plan de sauvegarde de l'emploi" (PSE), un plan social, a été ouverte.
 

FRANCE 24 avec dépêches