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L’OM revit et revoit ses ambitions à la hausse

Qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA et deuxième de la Ligue 1 à un point de Lyon, l’Olympique de Marseille a clôturé dimanche face à Nantes une brillante semaine. De quoi revoir ses ambitions à la hausse.

Après avoir corrigé son rival historique, le PSG3-1 au Parc des Princes le 15 mars, les Phocéens ont arraché en milieu de semaine leur qualification européenne à l'issue des prolongations sur le terrain de l’Ajax Amsterdam. Les hommes d’Eric Gerets ont poursuivi cette série en s’imposant à domicile face à Nantes pour s’installer provisoirement - pour la première fois depuis dix ans - sur le fauteuil de leader.


L’OM, qui impressionne dès qu’il joue à l’extérieur (une défaite en quatorze déplacements en championnat), s’est de nouveau montré souverain à domicile et a totalement relancé la course au titre à l’heure du sprint final.


Pourtant jusqu’au début de l’année 2009, cette équipe, sans jamais quitter le haut du tableau, ne brillait que par intermittence. Des victoires sans lendemain en Ligue 1, pire, des défaites contre des équipes qui luttent pour le maintien (Sochaux et Nancy), une débâcle en Ligue des Champions et une fébrilité défensive au Vélodrome semblaient compromettre les ambitions du début de saison des Olympiens.


Civelli et Zenden à l'origine du renouveau collectif


Comment expliquer ce net regain de forme depuis le début de l’année 2009 ? Depuis la trêve hivernale, l’OM a retrouvé une solidité défensive avec un but encaissé lors des huit derniers matchs. Le regain de forme de Steve Mandanda, le gardien des Bleus, et la réapparition de Renato Civelli dans la défense centrale depuis quelques matchs n’y sont pas étrangers. Le solide Argentin, porté disparu depuis le début de la saison, est impérial face aux attaquants adverses. Face à Nantes, il s’est même mué en buteur en ouvrant la marque.

Éric Gerets a également relancé le vétéran Boudewijn Zenden, qui coulait malgré lui une paisible retraite sur le banc de touche. Appelé à palier l’inconstance de Hatem Ben Arfa, le Néerlandais s’est révélé décisif face au PSG et face à Nantes où son expérience et sa clairvoyance au milieu du terrain ont fait des étincelles.


Avec une défense retrouvée, des joueurs de caractère décisifs, l'OM, qui dispose de la deuxième meilleure attaque du championnat, est plus équilibré qu’en début de saison. Cette efficacité collective patiemment façonnée par l’entraîneur belge offre de belles perspectives en Ligue 1 où l’OM rêve de détrôner Lyon. Sur le plan continental, les deux dernières fois que les Marseillais se sont qualifiés pour un quart de finale de la Coupe de l’UEFA, ils ont été jusqu’en finale. De quoi espérer avant la double confrontation face aux Ukrainiens du Chakthiar Donestk en avril. Avec en ligne de mire une demi-finale face au PSG, une affiche qui fait déjà saliver la Cannebière, Marseille espère ni plus ni moins un doublé historique.