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Bilan incertain après l'assaut de l'armée algérienne sur le site gazier

L'assaut mené pour libérer les otages du site d'In Amenas n'a permis à l'armée de contrôler qu'une partie du complexe. L'opération aurait déjà fait des dizaines de morts, tant du côté des otages que des ravisseurs, selon l'agence Reuters.

L'assaut mené par les forces spéciales de l'armée algérienne pour libérer les otages d'un groupe islamiste sur le site gazier d'In Amenas (centre-est), n'a permis dans un premier temps que de contrôler une partie du complexe, rapporte l'agence de presse officielle APS. Un peu plus tôt, cette dernière avait pourtant annoncé la fin de l'opération.

Aucun bilan officiel de l'intervention n’a été fourni. L’agence Reuters, citant une source algérienne, évoque une trentaine de morts parmi les otages, et une dizaine dans les rangs islamistes.

• Toujours selon la même source citée par Reuters, deux Français auraient péri durant l’assaut, un du côté des otages, un autre parmi les ravisseurs.

• Pour le gouvernement algérien, l'opération a déjà permis de "libérer […] plusieurs otages nationaux et étrangers". L'intervention a abouti à la libération de 600 Algériens ainsi que d'un Français, de deux Britanniques et d'un Kényan, pris au piège à l'intérieur du site gazier d'In Amenas, selon l'agence officielle APS.

• Les capitales occidentales n'ont pas caché leur inquiétude sur l'issue de ce qui a été présenté par les djihadistes liés à Al-Qaïda comme les premières représailles à l'intervention française au Mali lancée le 11 janvier. "Je pense que nous devons nous préparer à la possibilité de mauvaises nouvelles ", a averti le Premier ministre britannique, David Cameron, qui a regretté de ne pas avoir été informé à l'avance par Alger.
Le président français, François Hollande, avait noté auparavant que la crise "semblait se dénouer dans des conditions dramatiques".
La Maison Blanche a dit "essayer obtenir des éclaircissements" du gouvernement algérien tandis que le Japon a émis "une ferme protestation" et demandé à Alger de "cesser immédiatement" son opération militaire.
 

Revivez, grâce à notre liveblogging, le récit heure par heure de l'opération algérienne à In Amenas qui s'est déroulée le 17 janvier :