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Le patron de Google effectue une visite controversée en Corée du Nord. En Espagne, un nouveau parti politique promet de réinitialiser le système. Et la Maison Blanche propose de revivre l’année 2012 de Barack Obama en photos.
Le patron de Google en Corée du Nord
Eric Schmidt, le président de Google, est arrivé lundi en Corée du Nord en compagnie de l’ancien diplomate américain Bill Richardson pour une visite privée, sans fournir d’explications supplémentaires sur les motifs de ce déplacement qui fait polémique. En effet, ce voyage n’est pas jugé "constructif" par le département d’Etat, alors que la presse se demande ce que le patron de l’une des plus grandes entreprises Web au monde est allé faire dans un pays où l’accès à la Toile est quasi inexistant.
Le régime de Pyongyang est en effet considéré comme un ennemi d’Internet par l’ONG Reporters sans frontières (RSF), qui rappelle que, dans le pays, une connexion au réseau mondial est un luxe réservé aux élites politiques ainsi qu'aux étrangers.
Une poignée de privilégiés peut de son côté se rendre dans les rares cybercafés de la capitale ou dans les bibliothèques des universités afin d'utiliser un ordinateur. Des machines qui fonctionnent toutes avec "Etoile rouge", un système d’exploitation maison qui aurait été développé à la demande de l’ancien dirigeant Kim Jong-Il.
Mais il est peu probable que le moteur de recherche Google soit accessible depuis ces PC. L’accès à Internet y est en effet limité à un réseau de sites autorisés qui relaient la propagande du régime.
Des restrictions que certains réussissent désormais à contourner grâce à la téléphonie mobile. Ces dernières années, l’usage du portable s’est en effet démocratisé dans le pays et, malgré les risques encourus, de plus en plus de Nord-Coréens utilisent des appareils de contrebande compatibles avec les réseaux du voisin chinois pour faire sortir des informations du pays.
Espagne : le Parti X promet de réinitialiser le système
"Bonne année 2013 ! L’année où nous allons réinitialiser le système." Voici les vœux qu’a présenté aux Espagnols, via Internet, une nouvelle formation baptisée "Partido X, partido del futuro", (Parti X, le Parti du futur en français), qui a fait du coup une entrée remarquée sur la scène politique locale.
Un mouvement qui utilise largement les outils à sa disposition sur la Toile pour toucher le plus grand nombre de citoyens possible et les convaincre que l’heure du changement a sonné. Le Parti X dispose ainsi d’une page Facebook et d’un compte Twitter déjà suivis par plusieurs milliers d’Espagnols. Avec un double objectif clairement affiché : évincer du pouvoir les dirigeants et les banquiers qui ont mené le pays au bord de la faillite et inventer un nouveau système politique plus juste et plus équitable.
En effet, comme ils l’expliquent dans cette vidéo qui circule sur le Web pour présenter les grandes lignes de leur programme, les fondateurs du Parti X estiment que le système politique espagnol actuel est une mascarade de démocratie et qu’il est grand temps pour les citoyens de reprendre le contrôle de leur destinée. Un clip réalisé à la manière d’un film de science-fiction qui remporte un franc succès sur les sites de partage, puisqu’il a déjà été visionné plus de 25 000 fois en à peine une semaine.
Mais si cette formation politique suscite un certain engouement au sein de la population, certains semblent néanmoins plus circonspects. C’est le cas notamment de cet utilisateur de Twitter qui affirme que pour lancer un parti une bande-annonce de film ne suffit pas : il invite donc les fondateurs du Parti X à détailler rapidement leur programme. Un avis partagé par un autre internaute, qui explique que ce n’est pas la première fois qu’un mouvement politique promet le changement et qu’il attend donc des actes concrets avant de leur accorder sa confiance.
L’année 2012 de Barack Obama en images
Pete Souza, le photographe officiel de la Maison Blanche, vient de mettre en ligne, sur le compte Flickr de la présidence américaine, une sélection de photos qui retrace l’année 2012 de Barack Obama. Des clichés variés, classés par ordre chronologique, qui le montrent dans des moments de détente, seul ou en compagnie de sa famille, mais aussi en plein travail, en compagnie des leaders du G8, pendant la course à sa réélection ou encore au cours de ses visites au chevet des victimes de l’ouragan Sandy.
Tendance du jour sur les réseaux sociaux
"C’est vrai. Oui, j’arrive." Ces mots rédigés, lundi, sur un compte certifié au nom de Brad Pitt sur le site chinois Sina Weibo ont créé l’effervescence dans le pays. Pour beaucoup, ce message signifie en effet que l’acteur de "7 ans au Tibet" se rendra prochainement en Chine pour la première fois. Des internautes qui pourraient cependant, et finalement, être déçus puisque le fameux message a été effacé quelques heures après sa publication, la page au nom de Brad Pitt restant, pour sa part, active. Un compte qui, si son authenticité est avérée, permettra au comédien de contourner, comme d’autres personnalités, la censure de Twitter en Chine afin de communiquer avec ses fans.
Vidéo du jour
Poser une petite caméra sur son trombone pendant qu’il joue un morceau avec son instrument : c’est l’idée originale qu’a eue l’auteur de cette vidéo baptisée "Trombone silliness" et qui circule actuellement en ligne, offrant un résultat plutôt amusant…